#Mali :Université numérique du Mali : La phase d’opérationnalisation lancée

La numérisation de l’enseignement supérieur est un impératif. Pour relever ce défi majeur, notre pays s’est engagé dans un processus d’innovation de son dispositif de formation afin de répondre aux exigences de modernisation et de coller à l’air du temps.

Publié mercredi 08 mai 2024 à 07:11
#Mali :Université numérique du Mali : La phase d’opérationnalisation lancée

Cet atelier de trois jours vise à mettre en place un plan d’action opérationnel pour l’implantation de l’université numérique du Mali

 


Cela passe nécessairement par la mise en place d’une université numérique. C’est tout le sens de l’atelier de validation du cadre stratégique et du plan d’actions d’opérationnalisation de la future Université numérique du Mali (UNM) qui se tient depuis lundi dans un hôtel de la place.

Les travaux étaient présidés, hier à Bamako, par le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moussa Tangara. C’était en présence du représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), Dr Edmond Mounkala, de celui du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), Yves Sassenrath.

Initié par le ministère en charge de l’Enseignement supérieur, en partenariat avec l’Unesco et l’UNFPA, cet atelier de trois jours vise à mettre en place un plan d’action opérationnel pour l’implantation de l’Université numérique du Mali. Le représentant résident de l’UNFPA a indiqué que cette université se veut une initiative majeure, innovante et prometteuse pour l’avenir de l’éducation et de la recherche au Mali. «Elle répond à un besoin urgent de démocratiser l’accès à l’enseignement supérieur et de former des citoyens, femmes et hommes, qualifiés et compétents, capables de répondre aux défis du 21è siècle», a-t-il ajouté. Tout en signalant que notre pays compte cinq universités et 11 grandes écoles publiques en plus de 174 établissements privés d’enseignement supérieur.

Malgré ces améliorations en termes de nombre des structures, dira Yves Sassenrath, l’enseignement supérieur malien connaît une crise multiforme, depuis des décennies, notamment la faiblesse de son efficacité interne, le faible niveau de qualification des diplômés et l’insuffisance des ressources financières. Pour lui, la révolution numérique qui façonne notre monde offre des possibilités pour repenser l’éducation, la recherche et l’innovation.

Le cadre stratégique ambitieux pensé à cet effet vise à faire de l’Université numérique du Mali, une université d’excellence, reconnue à l’échelle nationale et internationale pour la qualité de ses formations, recherches et services.


Pour y arriver, il est nécessaire de développer des contenus pédagogiques de qualité, adaptés aux besoins des étudiants et aux réalités du monde numérique, mettre en place une plateforme technologique performante et accessible à tous. Il importe également de miser sur la formation des enseignants et des tuteurs qualifiés dans l’utilisation des technologies numériques, a insisté Yves Sassenrath.

Pour sa part, Dr Edmond Mounkala soulignera que cet atelier est l’aboutissement d’un long processus qui a permis de proposer une solution aux défis auxquels est confronté le sous-secteur de l’enseignement supérieur. «Pour illustrer certains des défis cités, notons que le Mali compte 16 institutions d’enseignement supérieur pour une population estudiantine de 132.186 étudiants. Le taux d’accroissement moyen annuel de l’effectif estudiantin est de 13,17%. Quant au ratio étudiant-enseignant, il est de 81 étudiants pour un enseignant alors que la norme de l’Unesco est de 25 étudiants pour un enseignant», a déclaré le responsable de l’Unesco, avant  de préciser que l’opérationnalisation de l’Université numérique sera une des solutions.

Pour Moussa Tangara, la rencontre marque non pas la fin, mais une étape majeure du long processus de création de l’Université numérique du Mali. Et de souligner que l’idée de la création de cette université a pris corps lors de la concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur, tenue en 2014, dans le cadre de la réforme globale du secteur de l’enseignement supérieur. Son implantation, selon le secrétaire général, vise à baliser et à offrir de grandes perspectives aux autres établissements dans la diversification de leur modalité de formation, afin de mieux répondre au mieux aux objectifs du développement national.


«L’accès à Internet leur permet d’étendre leur couverture grâce à un apprentissage mixte et en ligne, d’améliorer la qualité de leur enseignement et donner accès aux acteurs d’énormes ressources éducatives numériques disponibles dans le monde», a-t-il dit. Ajoutant que ces préalables sont importants aussi pour la pédagogie et la recherche, mais également la gestion quotidienne des établissements dont la dématérialisation est aujourd’hui une nécessité.

Tamba CAMARA

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