Cette bande sévissait depuis belle lurette dans la cité des trois caïmans et ses environs. Après une enquête, ils ont finalement été interpellés par la brigade des recherches dudit commissariat ce mardi 25 juin. Et depuis ce jour, les éléments de cette bande ont été déférés au parquet du Tribunal de la Commune VI pour répondre de leurs actes.
Pour en arriver là, il a fallu des plaintes. C’est ainsi que les enquêtes diligentées suite à plusieurs cas de vols ont permis aux hommes du commissaire Boubacar Doumbia d’interpeller, sur renseignements, le trio de malfrats évoluant en bande. Tous des récidivistes connus des archives de la police.
Dans la pratique, c’est un trio toujours armé de fusils qui écumait les quartiers de la ville à la recherche de probables proies à déposséder de leurs biens et avait choisi comme champ d’opérations les secteurs du quartier suscité. Cet endroit leur semblait très favorable pour y avoir fait de nombreuses victimes et ensuite écouler leurs butins sans peine, dans une tranquillité totale.
Selon les sources policières, ces individus noctambules n’hésitaient pas user de la violence y compris par les armes, pour obliger leurs victimes à se plier à leurs lugubres desseins. Après avoir longtemps sévi dans cette activité illicite mais lucrative, ils ont finalement été appréhendés par la police avant d’être conduits au cachot.
Les investigations ont permis la saisie de quatre pistolets automatiques (P.A) dont trois de fabrication artisanale améliorée, plus d'une centaine de munitions de divers types d'armes pistolets mitrailleurs (PM), fusils mitrailleurs (FM) et trois motos Djakarta de provenance douteuse.
Conduits au poste, les mis en cause ont reconnu appartenir à une association de malfaiteurs ayant à leur actif plusieurs cas de braquage opérés dans la ville de Bamako et alentours. Leur sort est désormais du ressort des juges.
Tamba CAMARA
«L’apparence est trompeuse», dit une maxime connue de tous. Autrement dit, on ne doit jamais se laisser convaincre par ce qu’on aperçoit à l’extérieur d’un individu. Et pour cause, il est possible que la personne garde des tonnes de mauvaises choses à l’intérieur d’elle même..
Les policiers les plus avertis vous diront que « l’occasion fait le larron ». Eux (les limiers) qui ont pour mission de protéger les personnes et leurs biens dans la cité savent de quoi ils parlent. Pour la simple raison que chaque jour que Dieu fait, les malfrats prouvent l’évidence de cet.
De par leur nature, certains individus ne se plaisent que lorsqu’ils constatent que leurs semblables traversent des moments de difficultés, quoi que éphémères..
Les éléments du commissariat de la Régie chemins de fer de Kayes avec à leur tête le commissaire principal Mohamed B. Koumaré, ont récemment mis hors d’état de nuire quatre individus qui s’apprêtaient à mettre sur le marché de la viande de bœuf impropre à la consommation..
«Il faut tout un village pour éduquer un enfant », dit une maxime bien connue chez nous. D’où toute l’importance de l’implication de toute la communauté dans l’éducation de l’enfant. à commencer par sa famille, le voisinage, le quartier, voire tout le village..
A seulement 25 ans, celui que nous désignerons par ses initiales S.D risque de passer plusieurs années derrière les barreaux, s’il est reconnu coupable du crime d’assassinat dont il est fortement suspecté..