
Des clients attendent d’être servis
À Bamako,
pendant la nuit, il est difficile de circuler
sur une grande artère sans apercevoir un stand de nourriture dans un
coin. En effet, le marché de la restauration rapide a le vent en poupe dans la
ville aux Trois caïmans avec un chiffre d’affaires en augmentation depuis
quelque temps. Dynamique, il reste une valeur sûre pour le secteur
agroalimentaire avec de belles perspectives. Synonyme de mal bouffe dans
certains pays développés, le marché du Street food, en plein essor dans notre
pays, reflète une véritable nouvelle tendance de consommation de plus en plus
adulée par les consommateurs, surtout les noctambules.
Ce
business représente aujourd’hui une activité incontournable. C’est pour cela
que de nombreux jeunes entrepreneurs ont créé une véritable source de revenus
en installant des vans mobiles ou permanents sur des artères stratégiques de la
capitale. C’est le cas d’un jeune entrepreneur qui a installé sa camionnette
mobile devant une boîte de nuit dans le quartier résidentiel de Baco-djicoroni
Golf. Ici, le menu proposé est diversement varié avec des sandwichs, du
chawarma, des tacos, des hamburgers, du chicken, des nems, des brochettes, du
kebab… Avec des gaufres, crêpes et également différentes boissons comme
desserts. Les clients ne manquent pas autour de la camionnette. La
restauratrice tente d’assurer à chacun une prise en charge élégante :
«Monsieur, quelle est votre commande ?», lance-t-elle en s’adressant à un
client. «Attendez un instant, mon boss est là, il est le mieux placé pour
répondre», enchaîne la restauratrice, en réponse à notre demande.
Le boss,
c’est Abdoul Kader Traoré, un trentenaire. Assis sur une chaise, vêtu d’un
t-shirt blanc et Jean, il est accueillant et souriant. Il narre son parcours
d’entrepreneur avec fierté. Tout a commencé en 2018. «Lors d’un de mes voyages,
j’ai été émerveillé par un food trucks. Et à mon retour au pays, je repris le
concept en l’adaptant au contexte malien», explique Abdoul Kader Traoré qui,
depuis son enfance, nourrit l’ambition d’être un grand entrepreneur.
Pour lui,
les points importants de ce business sont la rapidité, la proximité et le prix.
Ainsi, le jeune Traoré a décidé de miser sur des employés dynamiques pour faire
prospérer son activité. Aujourd’hui, il compte à son actif 5 camionnettes,
positionnées dans différents points stratégiques de Bamako. Il emploie 26
personnes. Comme dans toute entreprise, le parcours est souvent semé
d’embuches. En philosophe, Abdoul Kader Traoré estime que les difficultés
permettent toujours de grandir et font parties du processus de croissance et de
réussite.
Normes
sanitaires- Notre interlocuteur attache du prix au respect strict des normes
sanitaires. Ses employés sont formés aux bonnes pratiques d’hygiène. «Nous
avons un guide de bonnes pratiques d’hygiène qui consiste à rappeler les règles
d’hygiène de l’entreprise», précise-t-il. «Nous veillons à ce que nos employés
qui servent les clients ne touchent pas l’argent. Nous exigeons également
qu’ils portent tous des gants», ajoute Abdoul Kader Traoré. Et d’insister :
«Nous veillons également à respecter la loi en matière d’information du
consommateur, c’est-à-dire afficher nos menus sur un écran, ce que nous faisons
à l’intérieur ou à l’extérieur de la camionnette sur une carte.»
Non loin de la camionnette du jeune entrepreneur Traoré, est stationné un autre mini van. Ici, la spécialité est le poisson braisé. Pour la gérante, la mise en place de la camionnette est simple, rapide et efficace. Il suffit d’ouvrir le hayon, et «on est prêt pour la préparation et la vente des produits».
Cette
activité de restauration avec un van, est un business très lucratif, selon
Adjaratou Bamba. Pour elle, la vente à emporter et la restauration mobile,
surtout la nuit, représentent un phénomène en très forte croissance dans notre
pays. Le business de la vente à emporter est également un pôle incontournable
dans l’économie informelle.
Aux dires de Salif Keita, la gamme de menus
proposés par les kiosques de nourriture est impeccable. «À chaque fois que j’en
ai l’occasion, je viens acheter mon sandwich à cet endroit. Je trouve que le
service est rapide et efficace», témoigne notre interlocuteur qui est un client
inconditionnel du Street food.
Les mini
vans, les triporteurs ou les kiosques ambulants s’adressent à tous ceux qui
souhaitent créer des snacks mobiles sur des emplacements stratégiques. Cela
fonctionne aussi pour la vente de produits non alimentaire ou encore pour des
actions marketing et d’information.
Abdoul Karim COULIBALY
Rédaction Lessor
À l’occasion du 38è anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Isidore Noël Sankara, le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a rendu un vibrant hommage au père de la Révolution d’août 1983.
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
Le 2è adjoint au préfet de Diéma, Attayoub Ould Mohamed, à la tête d’une délégation restreinte, comprenant le 2è adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Nakounté Sissoko, le chef du service subrégional du commerce et de la concurrence, Mamby Kamissoko, et des éléments des Forc.