#Mali : Sécurité, genre et développement en Afrique : L’école de maintien de la paix suscite la réflexion

En prélude à la journée de l’Afrique célébrée le 25 mai de chaque année, l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye (EMP-ABB) a organisé, hier, un symposium sur le thème : «Vers une paix durable : quelles actions de l’Union africaine pour la sécurité, le genre et le développement en Afrique ?».

Publié jeudi 23 mai 2024 à 17:57
#Mali : Sécurité, genre et développement en Afrique : L’école de maintien de la paix suscite la réflexion

Le directeur général de l’EMP-ABB, colonel Souleymane  Sangaré et le ministre Mossa Ag Attaher

 

 

La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre des Maliens établis à l’Extérieur  et de l’Intégration  africaine, Mossa Ag Attaher. Ce symposium vise à approfondir la réflexion sur les questions cruciales qui affectent la paix et la sécurité sur le continent et freinent son développement.

Le ministre chargé des Maliens établis à l’Extérieur a affirmé que les défis du triptyque «sécurité, genre et développement» sont à la fois nombreux et complexes. Indiquant que leur prise en charge efficace nécessite des solutions durables à mettre en place des réponses robustes, diverses et complémentaires.

 Mossa Ag Attaher a ajouté qu’au niveau continental, ces défis doivent nous guider vers une vision plus solidaire, dépouillée de tout nombrilisme. Selon lui, en réponse à ce triptype au Mali, de nombreuses initiatives ont été développées, y compris le Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale. Qui plus est, a permis de passer en revue tous les domaines de la vie humaine en vue d’asseoir la paix et le vivre ensemble, gages d’un développement durable.

La réalisation du triptype «sécurité, genre et développement» passe aussi fondamentalement par la mise en place de grands ensembles régionaux cohérents et holistiques, a expliqué le chef du département des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine. Dans ce sillage, il a mentionné la création de l’Alliance des États du Sahel (AES) pour mutualiser les efforts dans les domaines de la défense, de la diplomatie et du développement entre le Burkina-Faso, le Mali et le Niger. Mossa Ag Attaher a également évoqué la création du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, le 9 juillet 2002, l’adoption du protocole de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples relatif aux droits de la femme, le 11 juillet 2003 et l’Agenda 2063.

Pour lui, la promotion de ce triptype corrobore l’engagement des Africains de se consacrer à la réalisation de la vision panafricaine. Pour sa part, le chef de la mission par intérim de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (Misahel) a rappelé le contexte difficile de la célébration de cette journée dédiée à tout un continent. Fulgence Zeneth a reconnu qu’au quotidien, les fils du Sahel luttent pour leur survie collective contre les obscurantistes qui ont choisi de déstabiliser et de troubler cette zone. «Cette situation nous interpelle et la posture de spectateur n’est pas dans la vision des pères de l’indépendance», a-t-il souligné. Le chef de Misahel par intérim a averti que les terroristes ne connaissent pas de frontières.

C’est pourquoi, il a exhorté tous à se mobiliser et lutter ensemble pour la survie de l’humanité. «Les mécanismes existent certes, mais ceux-ci à eux seuls ne suffisent pas. Il faut les réinventer, les adapter et travailler jusqu’à ce que ces mécanismes soient utiles et bénéfiques pour nos populations», a fait remarquer Fulgence  Zeneth.

Le directeur général de l’EMP-ABB fera chorus. Il a soutenu qu’il est impératif de renforcer ces mécanismes et de promouvoir des solutions locales aux conflits. Sur le plan du genre, le colonel Souleymane Sangaré a valorisé le rôle crucial des femmes dans la construction de la paix et du développement. «Les femmes africaines sont souvent en première ligne pour reconstruire les sociétés après les conflits», a-t-il reconnu. Parlant du développement, officier supérieur a relevé qu’il est indissociable de la paix et de la sécurité. D’après lui, le développement inclut la création d’emplois et l’investissement dans divers domaines.

Namory KOUYATE

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