
Pour atteindre cet objectif, des mesures ont été prises
L’hivernage s’installe progressivement dans le pays. Par endroits, des quantités importantes de précipitations sont enregistrées et certains agriculteurs ont déjà commencé à semer. Ce qui présage une bonne campagne agricole, selon les spécialistes du domaine. Pour cela, certaines mesures ont été prises par les autorités du secteur pour assurer le bon déroulement de cette campagne agricole. Elles sont, entre autres, selon le directeur adjoint de l’agriculture Ousmane Camara, l’élaboration et l’adoption du Plan de campagne agricole par le Conseil supérieur de l’agriculture, l’identification des bénéficiaires de la subvention de l’État pour les intrants agricoles (engrais minéraux, organiques, bio-stimulant et semences de maïs hybride).
Mais aussi le contrôle des points de ventes des intrants agricoles pour s’assurer du respect des textes régissant la constitution des stocks d’engrais (chimiques et organiques) par les principaux fournisseurs d’intrants agricoles. Autres mesures sont la poursuite de la subvention des intrants agricoles par l’État, la diffusion des bulletins d’informations sur l’évolution de la campagne (conseils agricoles, prévisions saisonnières) et les formations sur les bonnes pratiques agricoles en lien avec le changement climatique. Une bonne campagne dépend aussi de la disponibilité des intrants agricoles (engrais et semences). Il est important de noter que la disponibilité des engrais et des intrants agricoles, leur accessibilité et leur distribution sont des aspects cruciaux pour les agriculteurs afin de maximiser leurs récoltes et pour le succès de la campagne agricole dans notre pays.
Ainsi, les autorités du secteur ont déjà pris certaines mesures. Le directeur adjoint de l’agriculture a indiqué que le niveau de disponibilité des intrants est jugé satisfaisant et les quantités disponibles serviront à répondre en partie aux besoins des producteurs. Et d’ajouter que les importations notamment pour les semences maraîchères se poursuivent et beaucoup d’autorisations d’importation de semences ont été accordées depuis janvier 2024 jusqu’à nos jours. Ousmane Camara a informé de la tenue dans les jours à venir de la bourse des semences afin de favoriser les échanges entre les fournisseurs d’intrants et les producteurs.
Quant aux engrais (minéraux et organiques), la subvention va se poursuivre avec une enveloppe de 17,6 milliards de Fcfa pour l’exercice budgétaire de l’année 2024, a-t-il déclaré. Et de souligner que l’État a reçu des appuis en engrais à travers les partenaires notamment la Fédération de la Russie qui a fourni un appui de 22.179,5 tonnes d’urée et 15.000 tonnes de DAP et NPK offert par la Banque mondiale. Ces appuis qui interviennent dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (PRSA) sont déjà disponibles, a rassuré le directeur adjoint, informant aussi que 4.285 tonnes d’engrais organiques industriels et 357 tonnes de semences de mil, sorgho, riz et fonio ont été acquis dans le cadre du même programme. Ainsi que d’autres quantités d’engrais minéraux sont en cours d’acquisition, a informé M. Camara.
Pour la distribution, il a précisé qu’avant l’installation de l’hivernage, il a été procédé à un recensement des bénéficiaires au niveau des communes. Ces informations dans lesquelles les besoins sont exprimés, en termes d’engrais et de semences, sont centralisées et transmises au niveau des commissions régionales, expliquera-t-il. La distribution se fait, selon lui, sur la base de cette liste d’expressions des besoins et des commissions de distribution sont mises en place au niveau de chaque commune ou arrondissement sur instruction du ministre de l’Agriculture.
Concernant les mesures prises pour anticiper sur les risques phytosanitaires, le directeur adjoint a souligné qu’à travers l’Office de protection des végétaux (OPV), des dispositions ont été prises. Elles sont entres autres la surveillance des nuisibles; la mise en place des produits de traitements phytosanitaires; la redynamisation des brigades villageois de veille. Et de conclure que des actions sont en cours pour la lutte contre la jasside qui constitue une réelle menace pour la culture du coton.
Anne Marie KEITA
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