
C’est dans
cet esprit qu’a débuté, mardi dernier à Bamako, l’atelier de mise en place du
Réseau national des légitimités traditionnelles et des leaders communicateurs
et religieux pour l’abandon des VBG. C’était sous la présidence de la ministre
de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Maryam
Maïga, en présence de la représentante de l’ONU-Femmes, Marie Goreth Nizigam.
Ben Chérif
Diabaté, communicateur traditionnel, a affirmé que les autorités et légitimités
traditionnelles, gardiennes des valeurs de la société, contribuent au
renforcement du vivre ensemble, de la cohésion sociale, mais aussi à la
prévention et à la gestion des conflits. Il a justifié l’importance de la mise
en place de ce Réseau national en faveur de l’élimination des violences faites
aux femmes et aux filles.
Pour sa
part, le représentant de l’ambassade d’Allemagne au Mali, Oumar D. Mikota-Konaré, a salué l’engagement de
l’État à travers les multiples actions de promotion de l’équité genre et en
faveur de l’élimination de la violence faite aux femmes et aux filles,
notamment les diverses politiques, stratégies et programmes nationaux de lutte
pour l’abandon des VBG et autres pratiques néfastes. Il précisera que
nonobstant cet engagement, force est de constater la persistance de certaines
pratiques néfastes ou violentes construites sur des idéaux rétrogrades
contribuant à accroître une disparité profonde entre les deux sexes.
Selon
Marie Goreth Nizigama, la violence basée sur le genre appelée aussi «la
pandémie dans l’ombre» est un véritable fléau avec un risque particulièrement
élevé pour les femmes et les filles. Selon des statistiques fournies par la
représentante de l’ONU-Femme, une femme sur trois dans le monde subit des
violences sexuelles ou physiques au moins une fois dans sa vie. Ce phénomène
s’accentue dans les situations de crises humanitaires comme celles que traverse
aujourd’hui notre pays où les inégalités entre les sexes, la marginalisation et
l’exclusion sociale se révélent inquiétantes.
La ministre chargée de la Promotion de la Femme a indiqué que l’initiative de créer ce Réseau est en phase avec la mise en œuvre de la Politique nationale genre, ainsi que la Stratégie nationale pour l’abandon des VBG et le renforcement des capacités des institutions et organisations de la société civile. Cela en vue de parvenir à l’égalité entre les sexes, conformément à la Constitution de la Vè République, promulguée le 22 juillet 2023.
Aussi,
dira la ministre Mariam Maïga, l’adoption du Programme national d’éducation aux
valeurs (Pnev) comme réponse concrète aux défis contemporains, notamment la
crise d’identité et la perte de repères socio-culturels, entre autres, sources
de violences dans les sociétés, favorise l’intégrité, le respect mutuel,
l’équité et la résilience face aux adversités. Pour elle, l’initiative
s’inscrit dans la mise en œuvre des recommandations de la rencontre régionale
tenue à Douala au Cameroun, les 14 et 15 décembre 2022 sur le «Rôle des chefs
traditionnels et des leaders religieux comme acteurs du changement pour mettre
fin aux violences faites aux femmes et aux filles».
Il ressort des statistiques du Système de gestion des informations sur la violence basée sur le genre ((IMSVBG) qu’il a été enregistré plus 7.641 VBG au Mali entre janvier et juin 2024. Et de nombreux d’observateurs s’accordent à dire que ces chiffres reflètent seulement la face visible de l’iceberg.
Maïmouna SOW
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