Les galettes sont non seulement appréciées pour leur goût délicieux, mais aussi pour leur valeur nutritif. Pendant ce mois béni, la vente de ce gâteau plat s’accroit considérablement. Beaucoup de femmes intègrent le métier pour gagner de l’argent. Au bord des artères et dans les quartiers, elles proposent ces marchandises aux clients.
Dembélé est vendeuse de galettes. À ses dires, c’est en ce mois béni que son travail est très rentable. Sans révéler combien elle récolte par jour. Mais, Djénèba regrette qu'en ce moment précis beaucoup de personnes s’aventurent dans la vente alors qu’elles connaissent peu de chose dans le domaine.
«C’est la concurrence dans notre rue», fait-elle remarquer. Et d'insister : «Tu peux compter jusqu’à cinq ou six personnes qui vendent les galettes au même endroit». Mais au bout des 15 premiers jours, explique Djénèba Dembélé, la plupart abandonne par manque de clientèle. Avant de signaler que c'est après les mêmes 15 premiers jours que les clients commencent à se fidéliser.
Djénèba Doumbia, vendeuse également de son état, souhaite que cette période, fructueuse pour son commerce, continue. Pendant ce mois, dit-elle, le sourire aux lèvres, les clients viennent d’eux-mêmes. «Les jours habituels quand il n’y a pas beaucoup de ventes, on se déplace pour aller dans les marchés ou faire des portes à portes. Actuellement, grâce à Dieu, on arrive à vendre toutes nos galettes», se réjouit-elle.
Devant l’étal de Aminata Traoré, les clients sont nombreux. Contrairement aux autres, la vendeuse déclare que c’est au mois de Ramadan qu’elle vend des galettes. Pour cause, pendant cette période, la demande est encore plus forte. Amadou Sidibé, un client, affirme que les galettes sont un vrai régal. «Elles me permettent d’avoir plein d’énergie après une longue journée de jeûne, c’est pour cela que j’en achète régulièrement», justifie Mr Sidibé.
Et Fatoumata Coulibaly, consommatrice, de renchérir que les galettes sont toujours présentes à leur table prêt à manger lors de la rupture du jeûne. «J'adore les déguster avec du Kinkéliba. Je les aime par leur goût authentique et savoureux, elle permet d’avoir un moment de partage et de convivialité entre famille», argumente Mme Coulibaly.
Ce métier permet à ces femmes de générer des revenus et subvenir à leurs besoins. C’est aussi une chaîne d’activités qu'il crée.
Alima Nia Doumbia
Rédaction Lessor
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