La cérémonie d’ouverture
a été présidée par le ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de
la Formation professionnelle, Bagayoko Aminata Traoré. On notait la présence de
la représentante résidente Onu-Femmes, Marie Gorett Nizigama et du 1er vice
président du Conseil national du patronat du Mali (CNPM). L’atelier visait à recueillir les commentaires et
observations de l’ensemble des acteurs et partenaires concernés par ledit
document. Il s’inscrit dans le cadre de la démarche entreprise par le
gouvernement qui vise à associer un large éventail d’acteurs à la définition
des priorités et actions.
Il s’articule autour de six axes stratégiques, à savoir l’optimisation de l’environnement des affaires, l’amélioration de l’éducation à l’entreprenariat et le développement des compétences la facilitation de l’accès aux marchés publics et privés. S’y ajoutent la facilitation de l’échange technologique et innovation, l’amélioration de l’accès au financement et la sensibilisation sur l’entreprenariat et réseautage.
Selon le ministre de l’Entreprenariat national, de
l’Emploi et de la Formation professionnelle, l’accès de la population active
particulièrement les jeunes et les femmes à l’emploi et aux opportunités
économiques et éducatives reste un sujet préoccupant. En raison, a indiqué
Bagayoko Aminata Traoré, entre autres, de l’insuffisance de capacités
entrepreneuriales, de formations, des difficultés d’accès au crédit, aux
facteurs de production et de la faiblesse des mécanismes de financement des
projets.
«C’est pourquoi, le gouvernement à travers mon département avec
l’appui technique et financier de l’ONU-Femmes, a élaboré un document de
Stratégie nationale de l’entreprenariat au Mali et son plan d’actions 2025-2029
en vue de promouvoir l’entreprenariat à l’endroit des jeunes et des femmes pour
réduire significativement la pauvreté et le chômage» a-t-elle expliqué. Elle a
rappelé que cette nouvelle Stratégie vise à renforcer l’écosystème
entrepreneurial afin que des jeunes hommes et femmes entrepreneurs ou en
devenir puissent exploiter judicieusement leur potentiel de création de
richesses économiques, accéder à un emploi durable et décent, augmenter leurs
épargnes et leurs investissements et développer leurs capacités et leurs
connaissances techniques.
«En plus de cette initiative, mon département a entrepris
également l’élaboration de la Stratégie nationale de transformation digitale de
la formation professionnelle et du développement des compétences, de la
Stratégie nationale d’atténuation de l’impact socioéconomique du retrait de la
Minusma» a-t-elle ajouté avant de réitérer ses remerciements à Onu-Femmes et à
ses partenaires pour leur accompagnement dans cette mission.
Pour la représentante résidente d’Onu-Femmes, l’objectif
de cet atelier est de renforcer et
dynamiser l’écosystème entrepreneurial du pays, a souligné Marie Gorett
Nizigama de favoriser la croissance économique, l’innovation et la création
d’emplois à travers la mise à disposition d’un instrument politique et
stratégique majeur. Elle a précisé que cet événement s’inscrit dans ce cadre et
marque une étape cruciale dans notre engagement à soutenir et à promouvoir
l’entreprenariat en général et l’entreprenariat féminin au Mali en particulier.
«La stratégie qui fera l’objet de validation aujourd’hui
contribuera à surmonter les obstacles qui freinent la promotion de
l’entreprenariat des femmes et des jeunes dans toutes ses dimensions.
L’accompagnement d’Onu-Femmes et ses partenaires renforceront l’entreprenariat
féminin» a fait savoir la représ
entante résidente d’Onu-Femmes. Le 1er vice président du CNPM, a noté que cet atelier est un problématique déterminant pour l’avenir de notre pays. «Nous devons travailler sur la question de l’innovation, de la performance, de la productivité et définir comment avoir davantage un cadre réglementaire plus favorable, et comment faire pour que les potentiels soient réalisables afin de donner plus d’esprit d’initiative et de capacités à transformer les idées en projets dans notre pays», a déclaré Sidi Dagnoko. Avant de rappeler la disponibilité du CNPM pour continuer ce processus pour passer à la mise en œuvre des documents afin de connaître l’impact pour le Mali.
Fatoumata Mory SIDIBE
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