
Les experts en séance de travail
Cet espace vaste de 370.000km², à
cheval sur le Burkina Faso, le Mali et le Niger, présente un caractère presque
homogène en ce qui concerne les conditions de développement des activités
agro-sylvo-pastorales. L’élevage contribue respectivement à hauteur de 35%, 42%
et 37% dans le Produit intérieur brut (PIB) des pays membres. C’est pourquoi,
en 2005 à Gao, lors de la Conférence des chefs d’État et/ou de gouvernement de
l’Autorité du Liptako-Gouma (ALG), le programme quinquennal de développement de
l’élevage dans la zone a été initié.
Il vise le développement intégré et global
des zones d’intervention, la promotion économique des communautés par l’augmentation
du revenu et la sécurité alimentaire. C’est sur la base des acquis de cette
première phase qu’il a été décidé la réalisation d’un deuxième programme.
L’examen et la validation de ce document ont fait l’objet d’un atelier de trois
jours, qui a ouvert ses travaux hier à Bamako. La cérémonie était présidée par
le ministre des Mines, Amadou Keïta, qui avait à ses côtés son collègue de
l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba.
Pour les experts qui participent aux
travaux, il s’agira spécifiquement de vérifier la prise en compte par le
consortium de l’état des lieux, d’analyser la pertinence des axes, actions et
activités pour résoudre les difficultés auxquelles sont confrontés les acteurs
de l’élevage, faire une évaluation environnementale stratégique (EES) du
programme et proposer un Plan cadre de gestion des impacts environnementaux et
sociaux (PCGES) et réaliser l’analyse économique et financière en vue de
dégager la rentabilité du projet.
En plus de son importance
économique, l’utilité de l’élevage se manifeste à travers son rôle stratégique
concernant les questions de nutrition, de sécurité alimentaire et
d’environnement, a souligné le ministre Amadou Keïta. En effet, le rôle
stratégique de l’élevage s’illustre dans les déstockages périodiques d’animaux chez
les agro-pasteurs pour satisfaire les besoins en céréales et aussi dans la
consommation importante de produits tel que le lait. Ce rôle s’étend sur les
autres besoins domestiques des ménages ruraux et de plus en plus, en zones
urbaines et péri-urbaines, comme la santé, la scolarité, la mobilité, l’habitat
et bien d’autres.
L’élevage constitue de ce fait un
moyen de lutte contre la pauvreté, parce que facteur de croissance et de
développement économique durable. C’est pourquoi, les gouvernements des pays membres
de l’ALG lui accordent une place de choix. Cependant, les différents systèmes
d’élevage sont confrontés à diverses problématiques, parmi lesquelles on peut
citer l’amélioration des races, l’alimentation, le pâturage, la santé, la
valorisation, la transformation et la commercialisation des produits animaux.
À cela, s’ajoutent les questions d’infrastructures et d’équipements animaux, d’accès aux technologies performantes et de conflits liés à l’accès aux ressources naturelles et à la transhumance, sans occulter les questions de financement des activités pastorales par les institutions financières nationales ou locales. Au regard de tous ces enjeux et de la qualité des experts, Amadou Keïta s’est dit convaincu que les discussions seront menées avec toute la rigueur professionnelle requise afin que les conclusions et recommandations issues de la rencontre permettent de disposer d’un programme actualisé, réalisable et applicable aux états membres.
Cheick Amadou DIA
Sixième du genre, cette réunion mensuelle du cadre de concertation secteur public/secteur privé dresse un bilan mitigé de la prise en charge effective des préoccupations de chaque partie prenante du processus de développement économique.
Il est prévu cette année, 11.696.721 tonnes de céréales et 682.000 tonnes de coton graine. De quoi amorcer la campagne de 2026 avec sérénité.
L’institution financière mondiale est venue s’enquérir des préoccupations du gouvernement malien dans la conduite de ses actions de développement de façon générale, et proposer des pistes de solutions à la crise économique couplée à la crise politico-sécuritaire qui secoue notre pays.
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Le Programme, qui s’étend sur 3 ans (2024-2027), est financé par le Royaume des Pays-Bas en partenariat avec l’Unicef.