
Le Général de division Abdoulaye Maïga présidant la rencontre
La nomenclature de la salle de conférence de la Primature témoignait hier du caractère crucial de la séance de questions-réponses sur le plan d’action pour la satisfaction des besoins fondamentaux des populations. Devant le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga, sont assis au premier rang, les chefs des départements clés de développement, à savoir le ministre de l’Agriculture, ceux de l’Équipement et des Transports, de l’Industrie et du Commerce, des Mines, de l’Élevage et de la Pêche. La deuxième rangée est occupée par des présidents des organisations faîtières du secteur privé, des organisations professionnelles et des organisations patronales et leurs principaux conseillers.
Les travaux ont porté sur l’examen de l’état de mise en œuvre du plan d’actions pour la satisfaction des besoins fondamentaux de la population, le plan d’actions sur les mesures de réformes structurelles et les questions diverses se rapportant à l’examen des préoccupations du secteur privé. Sur les 14 mesures du premier plan, 7 sont exécutées, 4 sont en cours d’exécution et 3 sont en attente d’exécution, d’après une présentation du directeur national du commerce, de la consommation et de la concurrence.
Avant l’énoncé de ces résultats, le Chef du gouvernement a demandé aux patrons maliens présents, d’investir davantage dans l’économie nationale, faute d’investisseurs étrangers. “L’investissement international est le moteur de croissance de toute économie”, se dit-il convaincu. Mais, à défaut, compte tenu du contexte actuel où les investisseurs étrangers ne se bousculent pas devant notre porte, c’est un véritable plaidoyer auprès des opérateurs économiques maliens que fera le Général de division Abdoulaye Maïga. “C’est un cri de coeur que je lance à nos champions de l’économie de faire plus et d’aller au-delà de la satisfaction des besoins élémentaires de la population”, lance-t-il.
En réaction, le ministre de l’Industrie et du Commerce a évoqué les difficultés liées aux réformes structurelles et au manque d’infrastructures de base favorables aux investissements privés. Sans ces réformes, nous n’y arriverons pas, insiste le ministre Moussa Alassane Diallo. Par exemple, l’objectif de ramener le prix de la tonne de ciment en dessous de 90.000 Fcfa ne peut être atteint que si les industries ont facilement accès à la matière pour réduire leur coût de production qui a explosé faute d’énergie. Malgré ces contraintes, le Mali sera autosuffisant en ciment à l’échelle, promet le premier responsable du secteur.
Par ailleurs, certaines mesures telles que l’interdiction d’exporter des produits agricoles, malgré leur pertinence, ne peuvent être efficaces sans accompagnement structurel. Le président du Conseil national du patronat du Mali (CNPM), Mossadeck Bally, a souligné également ce goulot d’étranglement du secteur industriel qui est le manque d’énergie.
Les matériels de construction et autres produits industriels ne peuvent être produits sans la disposition d’électricité nécessaire au fonctionnement des unités industrielles, est-il persuadé. À l’examen des points à l’ordre du jour, il ressort un bilan mitigé. Si beaucoup de progrès ont été réalisés dans la satisfaction des besoins vitaux des Maliens, il reste beaucoup d’efforts à faire quant à la redynamisation de l’économie nationale, plombée par une crise multidimensionnelle depuis plus d’une décennie.
Par conséquent, le patron de la primature demande aux acteurs économiques de poursuivre la dynamique visant à accompagner le gouvernement sur les sujets d’intérêt national tels que l’approvisionnement correct et régulier du pays en denrées de première nécessité, en quantité et en qualité, l’approvisionnement correct du pays en intrants agricoles de qualité et à la veille de l’hivernage et la libre circulation des personnes et des bien au sein de la Confédération des États du Sahel (AES). Le Général de division Abdoulaye Maïga a invité les membres du gouvernement présents, chacun en ce qui le concerne, à accorder une attention particulière aux préoccupations et sollicitations des organisations professionnelles et organisations faîtières du secteur privé.
Cheick Amadou DIA
Il est prévu cette année, 11.696.721 tonnes de céréales et 682.000 tonnes de coton graine. De quoi amorcer la campagne de 2026 avec sérénité.
L’institution financière mondiale est venue s’enquérir des préoccupations du gouvernement malien dans la conduite de ses actions de développement de façon générale, et proposer des pistes de solutions à la crise économique couplée à la crise politico-sécuritaire qui secoue notre pays.
Cet ancien des Organisations non gouvernementales internationales au Mali, s’était d’abord mué en promoteur d’un campement touristique dans la ville de Tombouctou où il résidait, avant de devenir aujourd’hui un producteur agrobiologique. Sa ferme de 3 hectares se trouve à Yola, près de.
Cette rencontre stratégique est devenue, au fil des ans, un cadre privilégié d’échanges et de réflexion sur les défis et opportunités du secteur agricole au Mali.
Le Programme, qui s’étend sur 3 ans (2024-2027), est financé par le Royaume des Pays-Bas en partenariat avec l’Unicef.
Le projet, étalé sur sept ans (2023-2030), prévoit d’accroître l’adoption de pratiques intelligentes de restauration et l’amélioration de l’accès aux opportunités de revenus pour plus de 2 millions de personnes dans le Delta intérieur du Niger. Mais aussi le tracé de la Grande murai.