Ces acteurs entendent créer un cadre d’échanges et de synergie entre le Trésor public et ses partenaires pour une réalisation efficace de ses missions
Au titre de la dette intérieure,
le Trésor public du Mali a payé en 2023 près de 1.190 milliards de Fcfa aux
opérateurs économiques. À cela, s’ajoutent, le paiement régulier des salaires
et le règlement du service de la dette. «Ce sont donc d’énormes efforts
financiers qui sont consentis pour assurer le fonctionnement de l’État, la
sécurité du pays et le financement des investissements structurants», a déclaré
hier le directeur national du Trésor et de la comptabilité publique (DNTCP).
Siaka Samaké intervenant lors de la rencontre annuelle des services du Trésor
qui se tient sous le thème «Le trésor public au cœur de la transparence dans la
gestion des Finances publiques». L’ouverture des travaux qui se tiennent dans
un hôtel de la place, a été présidée par le secrétaire général du ministère de
l’Économie et des Finances, Abdoulaye Traoré.
Ces efforts financiers énormes
ont été faits dans un contexte difficile. Des difficultés sont apparues avec un
marché financier régional caractérisé par l’essoufflement des acteurs majeurs,
des tensions de liquidité et le renchérissement des coûts du financement. En
effet, depuis le début de l’année 2024, le Mali, à l’instar des autres pays de
l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa), fait face aux mêmes contraintes de
liquidité sur le marché. C’est grâce aux importants efforts de mobilisation des
ressources intérieures, soutenus par des réformes menées au sein du département
de tutelle, que le Trésor public assure le financement de l’État.
Ces efforts de mobilisations ont
été salués par le secrétaire général de l’hôtel des Finances. Abdoulaye Traoré
s’est réjoui qu’en 2023, les services du Trésor ont enregistré dans leurs
écritures plus de 2.143 milliards de Fcfa de recettes budgétaires et mobilisé
près de 1.012 milliards de Fcfa sur le marché financier régional. Ainsi, c’est
plus de 3.155 milliards de Fcfa de ressources budgétaires qui ont été gérées
par les comptables publics pour assurer le paiement des dépenses publiques et
le règlement du service de la dette de l’État. Il a exhorté les comptables
publics à réfléchir avec les autres services du département aux solutions
adaptées pour une gestion optimale de la trésorerie et des dépenses publiques
et une mise à disposition des décideurs d’informations financières fiables et
exhaustives.
Le thème de cette rencontre de
deux jours sera développé autour de deux panels, à savoir les «enjeux et défis
de la mise en œuvre de la comptabilité patrimoniale en droits constatés» et la
«problématique de la reddition des comptes». Ils seront développés par les
acteurs du secteur qui entendent ainsi créer un cadre d’échanges et de synergie
entre le Trésor public et ses partenaires pour une réalisation efficace de ses
missions et une mise en œuvre réussie des réformes engagées dans la gestion des
finances publiques.
Selon le directeur national du
Trésor et de la comptabilité publique, cette rencontre annuelle des services du
Trésor constitue un espace pour les cadres du Trésor d’échanger sur l’évolution
de leur métier, d’analyser les difficultés rencontrées afin de proposer des
solutions adéquates. Les participants vont identifier les défis et dégager des
perspectives. Pour Siaka Samaké, ce cadre leur permettra également d’échanger
avec les autres services publics et les partenaires sur les préoccupations
opérationnelles en vue de renforcer la collaboration et d’assurer une gestion
saine, efficace et transparente des finances publiques.
Depuis 2018, le contexte
d’exécution de la mission de la DNTCP est marqué par le passage de la
comptabilité en base caisse à la comptabilité en droit constaté et
patrimoniale. Le patron de la DNTCP a rappelé que la mise en œuvre de cette
nouvelle comptabilité publique, inspirée de la comptabilité privée, doit
permettre à l’État d’avoir une connaissance précise de son patrimoine pour le
gérer efficacement. Mais aussi fournir une information financière fiable et
exhaustive afin d’éclairer la prise de décision des autorités. Et parlant de la
mission de paiement de la dépense publique, Siaka Samaké a expliqué qu’une
attention particulière est accordée au rythme d’apurement de la dette
intérieure, dite dettes fournisseurs.
Abdoulaye Traoré a souligné que la problématique de la reddition des comptes constitue un enjeu majeur dans la recherche d’une gestion saine et efficace des deniers publics. Le représentant du ministre chargé de l’Économie a révélé que les comptables publics, seuls habilités à manier les deniers publics, se doivent de gérer les fonds dans le respect de la législation et de la réglementation en vigueur. Le secrétaire général du ministère de l’Économie et des Finances dira que la reddition des comptes reste le moyen privilégié de s’assurer du respect des procédures d’exécution des opérations budgétaires et comptables des organismes publics et du bon emploi des fonds publics.
Fadi CISSE
Dans un communiqué fait le 20 novembre 2025, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a informé la population de la reprise officielle des activités au niveau du service prémium du « e-passeport AES », dès le lundi 24 novembre 2025 à partir de 7 heures 30 minutes..
Il y a eu une première rencontre d’information et de sensibilisation qualifiée de préconsultation. Puis la consultation publique proprement dite relative à l’Étude d’impact environnemental et social (EIES) pour l’exploitation d’or et des substances minérales du groupe 2 du permis d.
L’Agence nationale d’assistance médicale (Anam) a tenu, hier à son siège, la 24è session ordinaire de son conseil d’administration. C’était sous la présidence de la ministre de la Santé et du Développement social, le Colonel-major Assa Badiallo Touré, en présence du ministre du Tra.
La Caisse nationale d'assurance maladie (Canam) poursuit ses missions avec détermination dans un contexte de réformes structurelles, d’amélioration du cadre règlementaire et de modernisation des systèmes d’information..
La Direction générale du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence (DGCC) a annoncé ce jeudi 20 novembre sur sa page facebook la saisie d'une mini-citerne d’essence. Les personnes impliquées dans cette affaire ont été mises sous mandat de dépôt.
Au cours des travaux, les membres du comité ont abordé plusieurs sujets comme la situation sécuritaire de la région à travers une panoplie de thématiques, entre autres, les incivilités, la délinquance et les crimes, la tenue de manifestations publiques et leur encadrement, l’état sécuri.