Le Mali nouveau que les nouvelles autorités veulent bâtir
(elles sont en train de poser les jalons), la contribution des services publics
dans la réalisation de ce vœu est essentielle. Celle de l’Institut national de
prévoyance sociale (INPS) doit être sous-tendue par la satisfaction de ses
assurés. En tout cas, la ministre de la Santé et du Développement social, Diéminatou
Sangaré, qui s’y est rendue, vendredi dernier, a administré cette piqûre de
rappel aux responsables de l’établissement de prévoyance sociale, en invitant
les travailleurs à se mettre au service des usagers.
Une mission qui,
selon elle, sera la contribution de l’INPS à la refondation du Mali. Et la
cheffe du département en charge de la Santé d’exhorter l’INPS à produire les
données financières dans les délais, surtout à payer régulièrement les
prestations des structures conventionnelles et assurer la durabilité des
prestations de ses services. Au nombre des chantiers en cours, elle a cité le
socle juridique des organismes de gouvernance sociale des pays membres de la
zone de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (Cipres). Selon
la ministre Sangaré, la mise en œuvre de ce socle permettra l’épanouissement
des assurés et des travailleurs. À ces chantiers phares, s’ajoute la mise en
place du Régime d’assurance maladie universelle (Ramu).
Diéminatou Sangaré a indiqué que cette couverture universelle doit voir le jour dans des meilleures conditions. En outre, elle a salué le comité syndical de l’établissement pour sa contribution au maintien du climat social apaisé au sein de la structure et félicité le directeur général pour les résultats obtenus.
Quant au directeur général de l’INPS, Ousmane Karim
Coulibaly, il a rappelé que sa structure est un organisme social, dont la
mission est de collecter les ressources et de payer les prestations aux
travailleurs sociaux identifiés et immatriculés. Concernant les recettes de
l’année écoulée, il a précisé que l’INPS a réalisé 198,151 milliards Fcfa sur
une prévision de 203,05 milliards Fcfa, soit un taux de réalisation de 97,75%.
Pour ce qui concerne les dépenses, les paiements effectués
ont atteint 184,596 milliards de Fcfa sur une prévision de 188,352 milliards de
Fcfa, soit 98% de taux de réalisation. «Ce qui dégage un solde d’exploitation
de 13,554 milliards de Fcfa», a relevé le patron de l’INPS. Et d’annoncer que
le projet de budget de l’année 2022 est arrêté en recettes à 240 milliards de
francs et en dépenses à 221 milliards de Fcfa avec un solde prévisionnel de 18
milliards de Fcfa.
Selon lui, ce budget prévisionnel est en augmentation par rapport à 2021 de 18,28% au titre des recettes et de 17,76%, au titre des dépenses. «À la date du 31 décembre 2021, nous avons respecté tous nos engagements. Nos réalisations de recettes sont à hauteur de souhait parce que nous avons réalisé plus de 98% de notre objectif qui était fixé à 203 milliards de Fcfa qui est un record. On pouvait faire mieux sans la crise sécuritaire et sanitaire», s’est réjoui Ousmane Karim Coulibaly. Enfin, il a relevé que les ambitions phares de son Institut portent sur la numérisation et l’extension de la sécurité sociale pour que le Malien moyen sorte de la précarité. Il est bon de préciser que l’INPS compte 1.064 agents. 368.00 employeurs y sont enregistrés et 359.019 assurés.
Mohamed DIAWARA
La vérité des chiffres est implacable. Le paludisme représente au Mali la première cause de morbidité, soit 37,7%. Les établissements de santé dans notre pays ont recensé en 2023, un peu plus de 3,3 millions de cas de paludisme pour 1.191 décès.
Le Mali enregistre des avancées en termes d’élimination du paludisme à l’horizon 2030. La découverte des premiers vaccins (RTSS et R21) contre cette maladie endémique vient renforcer ces acquis. Notre pays est en train de tout mettre en œuvre pour que ces antigènes soient disponibles et .
Les jeunes diplômés espèrent aujourd’hui, en tout cas pour la plupart, être recrutés à la Fonction publique de l’état au détriment de l’entrepreunariat jeune. Cet état de fait résulte du taux d’échec dans ce domaine, expliquent certains. Ceux-ci invitent aussi les autorités .
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