
Le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga a présidé les travaux en présence des membres du gouvernement
Ces mesures sont prévues en vue de renforcer la capacité d’anticipation et de mise en cohérence des réponses du Cnap pour contrer les menaces à la bonne gouvernance, à la sécurité et à la paix au Mali et au Sahel. Selon le Chef du gouvernement, au regard du contexte marqué par la progression du terrorisme, de l’extrémisme violent et de la criminalité transnationale organisée, il nous faut réfléchir aux moyens adéquats permettant au Centre, de suivre l’évolution de ces problématiques et de proposer des réponses adaptées.
C’est pourquoi, le Général de division Abdoulaye Maïga a invité les participants, composés de membres du gouvernement et ceux du Cnap, à un échange fructueux afin de formuler des recommandations pertinentes qui permettront de mieux orienter l’organe dans le cadre de sa mission.
« Nous examinerons l’état d’exécution des recommandations de la précédente session tenue le 27 juin 2024. Nous formulerons, par la même occasion, des recommandations en vue d’aider cette structure à relever les défis majeurs auxquels elle est confrontée », a précisé le Chef du gouvernement.
Il a soutenu que les catastrophes naturelles dues au changement climatique, qui ont frappé notre pays durant l’année 2024, notamment les inondations, la saison extrêmement chaude, ainsi que les défis liés à l’orpaillage et ses conséquences sur l’environnement et la vie humaine, exhortent à outiller davantage le Cnap. Cela, afin de lui permettre d’accomplir sa mission d’alerte et de propositions de réponses aux menaces éventuelles.
Son rôle principal est, en effet, d’alerter les autorités nationales sur les risques émergents et de coordonner les réponses appropriées. En dépit d’un environnement marqué par des menaces à la paix et à la sécurité, le CNAP a pleinement contribué à l’orientation des politiques publiques, à travers des diagnostics et des pronostics sur des questions de sécurité humaine ainsi que des propositions de mesures d’atténuation.
«La production régulière de rapports à l’attention des différents secteurs de l’Administration publique ainsi que les notes d’alerte mises à notre disposition illustrent éloquemment le travail effectué par cette structure», a apprécié le Premier ministre. Et de signaler que les autorités sont conscientes des défis importants auxquels le Cnap fait face. Il s’agit, entre autres, du renforcement de l’appui budgétaire au regard de l’ampleur de ses missions, du souhait d’être plus autonome avec l’acquisition d’un siège ainsi que du besoin d’amélioration des conditions de travail du personnel.
Cette 5è session intervient dans un contexte géopolitique extrêmement hostile, en raison de la décision historique prise, le 28 janvier 2024, par les Chefs d’état du Mali, du Burkina Faso et du Niger de se retirer de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de mutualiser leurs efforts dans le cadre de la Confédération des états du Sahel (AES). Ce nouvel environnement, dira le Premier ministre, exige d’un service hautement stratégique comme le Cnap, une vision plus adaptée et davantage d’anticipation. Pour le directeur national du Cnap, sa structure fonctionne en étroite collaboration avec d'autres institutions, notamment dans le cadre de la Confédération des États du Sahel (AES), pour renforcer la résilience des populations face aux menaces sécuritaires.
Le Colonel-major Oumar Niguizié Coulibaly a expliqué que les rencontres tenues, courant l’année 2024, ont permis aux trois structures d’avoir une compréhension commune du rôle des Centres d’alerte précoce et de réponse dans l’architecture de l’AES, d’amorcer la réflexion sur les stratégies et moyens à mettre en œuvre pour une participation efficace des Centres nationaux dans la prévention des menaces liées à la sécurité humaine dans l’espace AES. Mais aussi, d’envisager la mise en place d’un cadre permanent de collaboration pour soutenir les gouvernements de l’AES, en toute situation et à temps réel, dans la coordination de la réponse face aux menaces à la paix et à la sécurité.
Oumar DIAKITE
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