Finies les longues files d’attente pour s’approvisionner
Le légendaire «incivisme dans la circulation bamakoise» refait surface. Des insultes entre usagers de la route pour se faire respecter ou se rendre justice contre tout non-respect du Code de la route rendent nostalgique déjà de ces petits matins calmes des derniers jours où la circulation était clairsemée et très fluide. Sur la route de Samè, en Commune III du District de Bamako, devant le ministère de l’Éducation nationale, en empruntant la voie de Koulouba, en passant devant le ministère de la Défense, le stade Ouezzin Coulibaly, le Lycée Aminata Bâ (ex- lycée des jeunes filles) et l’ÉCICA, jusqu’au quartier de Médina Coura, en Commune II du District de Bamako… la vie a repris !
Ainsi, depuis 7h du matin, sur la route principale de Kati, côté Samè, c’est le même engouement des usagers de la route. Déjà à 08h, sur notre engin à deux roues, un litre et demi d’essence à 1.000 Fcfa dans le réservoir, vendu ces derniers mois, clandestinement, à 3.000, 4.000, voire 5.000 Fcfa avec de «jeunes crapules : devenus des contrebandiers urbains.
Bref…de 8 à 9 heures, nous avons constaté qu’il y a une grande amélioration dans la distribution du carburant à Bamako. Les stations-services installées sur notre trajet servent le liquide précieux. Pas de files interminables. Des populations un peu plus joyeuses. «Bina, ce clown, trouves-le moi, je lui ferai un sort moins enviable…», crie fièrement Fatim, rencontrée à la station-service Oryx, au quartier Badialan I non loin du stade Mamadou Konaté. Cohésion nationale dans la difficulté, l’adversité. Patriotisme ambiant. Tout indique qu’on est prêt à tout «contre n’importe quel ennemi du pays.»
Au niveau du camp des sapeurs-pompiers, un sergent-chef de police, Bernard Denon, confie que les autorités de la Transition «font face actuellement à deux priorités : la lutte contre le terrorisme ainsi que la crise du carburant et ceux qui font la surenchère». À califourchon à la place arrière de ma moto, au carrefour du Grand hôtel, le jeune policier affirme avoir laissé sa moto hier (Ndlr, mardi) à son lieu de garde, vers 16 heures, en raison d’une panne sèche. Outre l’embouteillage du mercredi matin, beaucoup de motos sont au parking du stade Ouezzin Coulibaly. Pour confirmer que le liquide précieux est disponible dans d’autres quartiers du District de Bamako en dehors de ceux des communes III et II.
Circulation alternée oblige, sur la voie traversant le quartier de Bagadadji, passant devant l’Assemblée nationale et la grande Mosquée de Bamako, tout est normal. L’embouteillage habituel des jours ordinaires est revenu. «Depuis hier 19 heures, j’ai fais le plein… Fini de rallier mon lieu de travail à pied… À bas les terroristes… Vive le Mali…», crie aussi fort qu’il peut Modibo dit Van, devant le Carrefour des jeunes. Ici, aussi, tout semble revenir à la normale.
Mieux, au cours de reportage, nous avons vu des camions citernes approvisionnant d’autres stations-service, dans la même Commune III. Bon présage pour les Bamakoises.
Oumar DIAKITE
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