Ce débrayage continuera jusqu’au 1er février prochain. Les
grévistes ont un seul point de revendication, l’application immédiate de la
prime de recherche avec rappel à compter de la date de l’ordonnance de 2017. Ils se
réservent le droit de renouveler cet arrêt de travail en cas de non
satisfaction de leur doléance.
Dans un
avis, la CSEC regrette de faire l’objet
de menaces à peine voilées depuis la publication de l’avis N°2025-001/CSEC,
relatif à l’invitation des travailleurs à participer à un point de presse
vendredi dernier. Afin de préserver la sécurité de tous ses militants, la
Coordination a, en toute responsabilité, décidé de l’annulation de son point de
presse du vendredi, mais maintient son mot d’ordre de grève conformément au
préavis.
Par
ailleurs, la Coordination des syndicats de l’enseignement supérieur et de la
recherche scientifique invite ses militants et militantes à rester mobilisés et
déterminés pour l’atteinte des objectifs ont déclaré le secrétaire général du
Snesup, Dr Alou Diarra, et son collègue du Secma, Dr Bakary Berthé. Les deux
leaders syndicaux demandent également à leurs militants d’être vigilants et
d’observer sereinement la grève.
Il faut rappeler que le préavis de grève de la Coordination avait été déposé sur le bureau du ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogie social le 30 décembre dernier. La grève est intervenue, suite aux conclusions de l’Assemblée générale unitaire du CSEC, tenue le 24 décembre 2024 à la Faculté des sciences et techniques (FST) et de sa réunion du 28 décembre 2024 qui n’ont pas porté de fruit.
Sidi WAGUE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
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Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.