Zaïde Zouboye et Kassim Diabaté ont honoré l’ESJSC
L’évènement a enregistré la présence de la présidente de la Trijeud-Mali, Mme Keïta Koniba Samaké et de l’ambassadeur et chef de la délégation de l’UE au Mali, Thomas Eckert. Le concours d’éloquence s’inscrit dans le cadre de la Journée de l’Europe, célébrée le 9 mai de chaque année et vise à promouvoir la culture de l’excellence et la citoyenneté en milieu jeune plus particulièrement, chez les universitaires. La compétition de cette année a opposé 16 établissements supérieurs dont 12 à Bamako et quatre des régions de Ségou, Koulikoro, Sikasso et Bougouni.
C’est l’École supérieure de journalisme et des sciences de la communication (ESJSC) qui a remporté le prix prestigieux de la 3è édition devant la Faculté de pharmacie avec une moyenne de 17/20 sur le thème : «Faut-il avoir des élections pour se sentir en démocratie». La troisième place revient à la finaliste de l’édition précédente à savoir la Faculté des sciences juridiques et politiques de Bamako.
Pour la présidente de la Trijeud-Mali, des thématiques transversales ont été débattues tout au long de cette édition par les étudiants sur des questions d’actualité. Mme Keïta Koniba Samaké a indiqué que ces étudiants ont fait preuve de courage, de finesse, d’élégance et d’éloquence.
De son côté, le chef de la délégation de l’UE au Mali a rappelé que ce concours que son équipe accompagne depuis trois ans, incarne l’esprit de dialogue, de liberté d’expression et de démocratie qui sont au cœur de nos valeurs communes. Pour Thomas Eckert, l’éloquence est bien plus qu’une simple capacité à parler en public.
Selon lui, elle doit être le pied de la voix des jeunes, le moyen de défendre leurs idées, leurs rêves et leurs aspirations. En cette période cruciale pour le Mali qui fait face à de nombreux défis, le diplomate européen dira qu’il est essentiel que la jeunesse s’engage, s’exprime et participe activement à la construction d’un avenir pacifique, inclusif et prospère.
À noter que l’équipe de l’ESJSC a remporté, en plus d’un tableau de reconnaissance, deux motos Djakarta. Celle de la Faculté de pharmacie a eu deux ordinateurs portables. Le prix de meilleur débatteur revient à l’étudiant de la Faculté des sciences juridiques et politiques de Bamako, Bakari Drissa Diakité dit Titan, qui a reçu la somme de 100.000 Fcfa.
Souleymane SIDIBE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.