
L’AVC c’est le sigle qui veut dire accident vasculaire cérébrale, c’est-à-dire un évènement inattendu, imprévisible qui survient sur le cerveau ou sur les vaisseaux à destinée cérébrale, selon l’expression consacrée. C’est aussi lorsque le flux sanguin vers une partie ou une autre du cerveau rencontre un obstacle. Il s’agit d’une urgence médicale qui peut être fatale. Dans la moitié des cas, il entraîne des séquelles d’autant plus invalidantes que la prise en charge aura été effectuée tardivement.
Dr Dramane Coulibaly, neurologue à l’hôpital Mère-enfant ou Le Luxembourg différencie plusieurs types. Il cite les accidents vasculaires cérébraux ischémiques et les accidents vasculaires cérébraux hémorragiques. Le premier type est du à une obstruction d’une artère cérébrale ou une artère à destinée cérébrale. Le neurologue précise que cette obstruction peut être causée soit par un caillot de sang ou par autre chose. Avec le deuxième type, il y a une rupture de la paroi de l’artère cérébrale ou des artères à destinée cérébrale.
Les causes des accidents vasculaires cérébraux, sont multiples et variées. Mais le neurologue indique que les causes peuvent être cardiaques, vasculaires et sanguines. Il relève qu’on parle de causes cardiaques, lorsqu’il y a la présence des maladies du cœur et de toutes autres maladies, susceptibles d’avoir un retentissement sur le cœur. Il peut s’agir d’un diabète, d’une hypertension artérielle ou d’une insuffisance rénale.
Selon le spécialiste, ces maladies peuvent au cours de leur évolution se compliquer et provoquer un AVC. Toutes autres maladies susceptibles de modifier l’architecture normale des vaisseaux sanguins (diabète, hypertension artérielle) peuvent provoquer la maladie. Les maladies infectieuses comme la syphilis, le VIH peuvent également modifier l’aspect des vaisseaux sanguins et favoriser la survenue de cette maladie. Les causes sanguines sont beaucoup plus liées aux maladies qui sont susceptibles de provoquer une hypercoagulabilité sanguine (c’est-à-dire des maladies qui favorisent la coagulation exagérée du sang ou qui empêchent le sang de se coaguler). Les signes des accidents vasculaires cérébraux, sont surtout une faiblesse musculaire, un engourdissement, des fourmillements, des difficultés à parler ou de compréhension de la parole. Le neurologue déclare que lorsque tous ces signes s’installent de façon brutale, ils évoquent à priori un AVC.
La personne en se couchant n’avait rien, mais le matin au réveil elle n’arrive pas à soulever un bras et un pied du même côté ou bien il sent qu’il a un engourdissement, une sorte de lourdeur d’un bras ou d’un pied du même côté, ou une sensation de fourmillement.
Une personne sur quatre est à risque de faire un AVC. S’agissant de la fréquence, Dr Coulibaly confie qu’au Mali la prévalence de la maladie n’est pas très connue. Mais, il faut retenir que toute personne peut être touchée par les accidents vasculaires cérébraux. Les personnes les plus à risque sont celles qui ont une maladie de cœur, une hypertension artérielle, un diabète, qui fument du tabac ou qui consomment de l’alcool. Dr Coulibaly soutient également que les méthodes contraceptives notamment les progestérones utilisées chez les femmes pour espacer les naissances peuvent aussi favoriser la survenue des accidents vasculaires cérébraux.
D’après le neurologue, les accidents vasculaires cérébraux peuvent survenir à tout âge, chez les sujets de 80 ans comme chez les nouveau-nés ou les enfants de 2 ou 3 ans. Il précise que l’âge moyen de survenue des accidents vasculaires cérébraux est de 74 ans. Il faut noter que 25% des accidents vasculaires cérébraux ont moins de 65 ans. «Plus l’âge augmente, plus le taux des accidents vasculaires cérébraux s’élèvent», souligne-t-il.
On peut prévenir cette maladie. Mais cette prévention passe par le dépistage des maladies qui peuvent être susceptibles de se compliquer en AVC comme les pathologies cardiaques, les pathologies qui peuvent être susceptibles d’entraîner une modification de l’architecture des vaisseaux, les pathologies entraînant un trouble de la coagulation du sang et l’hypertension artérielle.
Au-delà de cet aspect médical, il faut dire que la prévention passe par l’activité physique et le régime. Selon le toubib, il faut avoir une activité physique régulière qui dure 30 minutes au moins deux à trois fois par semaine. à cela, il ajoute le régime alimentaire bien établi. Cependant, Dr Dramane Coulibaly conseille d’éviter les repas trop gras, trop salés, trop sucrés et préconise la consommation des fruits et légumes. Il précise que ces mesures sont valables pour les maladies qui sont susceptibles de se compliquer en accidents vasculaires cérébraux et aussi valables pour les accidents vasculaires cérébraux
Fatoumata NAPHO
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