
Des membres du gouvernement dont la ministre en charge de la Promotion de la Femme, Mme Coulibaly Mariam Maïga, au chevet de la victime, hier au CHU Gabriel Touré
Cette jeune épouse de 35 ans et mère d’une
petite fille a été amputé des deux mains par son époux dans la nuit de jeudi à
vendredi dernier à une heure indue. Elle est actuellement admise en
hospitalisation au Centre hospitalo-universitaire (CHU) Gabriel Touré où la
ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme
Coulibaly Mariam Maïga, accompagnée de ses collègues de la Santé et du Développement
social, le colonel Assa Badiallo Touré, et de la Justice, Garde des Sceaux,
Mahamoud Kassogué, s’est rendue hier à son chevet.
C’est aux environs de 12 heures que les
ministres sont arrivés à l’hôpital Gabriel Touré pour apporter leur compassion,
leur soutien et leur solidarité à la «pauvre femme» victime d’une violence
conjugale inouïe de la part de son époux. Les trois hôtes de marque étaient
donc venus apporter aussi un soutien matériel et financier. La ministre Mariam
Maïga a remis une enveloppe symbolique de 200.000 Fcfa à la famille de la
victime. La ministre en charge de la Santé aussi a mis la main à la poche en
donnant une enveloppe symbolique aussi.
La ministre de la Promotion de la Femme, de
l’Enfant et de la Famille s’est dit traumatisée, mais surtout dévastée par cet
acte lâche, barbare et inhumain commis à l’endroit d’une épouse. Elle
rappellera que les deux mains représentent des organes essentiels du corps
humain sans lesquels, les besoins les plus vitaux ne peuvent être satisfaits
facilement.
«Aucune vengeance ou colère ne peut expliquer un tel acte» s’est
indignée la ministre Mariam Maïga, avant de lancer un appel à la retenue pour éviter
la violence ou Violences basées sur le genre (VBG) qui ne sont pas une
solution. Elle a invité les couples à dialoguer et communiquer, mais aussi à
faire preuve de compassion. Et de déclarer que le gouvernement veillera à
condamner avec la dernière rigueur ces actes odieux.
Pour le colonel Assa Badiallo Touré, aucune
femme ne doit subir cet acte de barbarie. Elle a souhaité prompt rétablissement
à la victime. La cheffe du département en charge de la Santé a aussi félicité
le personnel de Gabriel Touré, l’Association Wildaf et les autres
partenaires qui ont contribué à la prise
en charge de la victime.
Pour sa part, le ministre en charge de la
Justice, dira que ce cas est vraiment abominable et constitue une violence
aggravée surtout ayant entrainé une amputation. «C’est un crime et en tant que
tel ces faits seront poursuivis et jugés avec la dernière rigueur», a-t-il prévenu.
Le ministre Kassogué a aussi promis que son département prendra toutes les
dispositions pour diligenter l’enquête et que la sanction la plus adaptée soit
appliquée à l’auteur de cet acte. In fine, le ministre Kassogué a indiqué que
cet acte fait froid dans le dos. Voir un homme capable d’amputer sa conjointe
est complètement inhumain et justice sera faite pour que la victime soit soulagée.
Le médecin traitant de la victime a souligné
qu’elle a été reçue à l’hôpital 3 heures après l’accident. Donc, elle avait
perdu beaucoup de sang. Le toubib dira aussi que la victime avait des lésions
multiples parce qu’elle avait des amputations traumatiques au niveau des
membres supérieurs et inférieurs, mais aussi de l’épaule, la cheville. À en
croire le praticien, l’état de la victime est stable pour l’instant et il y a
une évolution favorable pour qu’elle bénéficie après sa guérison de prothèses
qui lui permettront quand même d’accomplir les gestes du quotidien.
La victime Maïmouna Sanogo est sérieusement
affectée. Elle a trouvé un réconfort dans la visite des membres du gouvernement
à qui elle a témoigné sa reconnaissance. Éplorée par cet acte si barbare, la
victime conseille aux femmes de prendre le temps de choisir leurs conjoints.
Elle a sûrement raison parce qu’une erreur de casting à ce niveau peut être
regrettable à vie.
Djénéba Kassogué
Djénéba KASSOGUE
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