Né dans les années 1950 à Kindia, Moussa Koffoé a grandi dans une famille modeste. Dès son plus jeune âge, il a été fasciné par le monde du spectacle et de la comédie. Avant d’embrasser une carrière artistique, le regretté a exercé le métier de tailler à Kindia. Cette expérience lui a permis d’acquérir une certaine indépendance financière tout en cultivant sa passion pour l’art du spectacle.
Moussa Koffoé Keïta était reconnu comme l’un des pionniers du théâtre comique en Guinée. Son style unique, mêlant humour et satire sociale, lui a permis de conquérir le cœur du public guinéen et d’inspirer de nombreux jeunes talents dans le domaine artistique.
Au-delà de la scène, il s’était également investi dans la transmission de son savoir en encadrant des troupes de jeunes comédiens. Son engagement en faveur de la promotion de la culture guinéenne restera gravé dans les mémoires. Son décès laisse un vide immense dans le monde artistique et culturel du pays, où il était respecté pour son talent, son humilité et son sens du partage.
Souleymane SIDIBE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.