
Le ministère des Affaires étrangères et de la
Coopération internationale a abrité hier, la réunion des membres du Comité
technique et des groupes de travail chargés de la mise en œuvre de la résolution
2690 du Conseil de sécurité. La rencontre, présidée par l’ambassadeur-directeur
des organisations internationales du ministère des Affaires étrangères et de la
Coopération internationale, Dr Madou Diallo, s’est déroulée en deux étapes.
La première faite par les experts
maliens, était consacrée au compte rendu des travaux de groupe et l’examen du
projet d’arrêté interministériel portant création du Comité de suivi de la mise
en œuvre de la résolution 2690. La seconde a réuni la partie malienne et la délégation
de la Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation au Mali
(Minusma) conduite par Elhadj Ibrahima Diène pour faire l’état des lieux et se projeter dans l’avenir.
L’objectif de la rencontre était de faire le
bilan de la 1ère phase du processus de
retrait notamment le transfert des camps, les visites de terrain, le point des négociations sur le projet de
l’accord-cadre entre les Nations unies et le gouvernement ainsi que de plancher
sur les préparatifs de la 2è phase.
L’ambassadeur-directeur des
organisations internationales a expliqué que c’était une réunion du Comité technique
chargé de la mise en œuvre de la résolution 2690 relative au retrait de la
Minusma. Indiquant que la rencontre a permis de faire le rapport. «Nous venons
de conclure la première phase du processus de retrait», a précisé Dr Madou
Diallo. Selon lui, les échanges ont
permis de noter que cette phase s’est véritablement bien passée. « Parce
qu’il y a quatre bases qui ont été rétrocédées à l’état malien », a-t-il
fait remarquer.
Le directeur des organisations internationales
a évoqué les difficultés constatées. Il s’agit des questions environnementales
et des visites de terrain. Pour lesquelles, a souligné Dr Diallo, les mesures
ont été prises. Cette séance était
opportune pour bien préparer la seconde phase, a fait
savoir Madou Diallo.
À ce propos, il a relevé que cette étape va commencer
officiellement ce 1er
septembre. Mais c’est en
mi-septembre, a-t-il ajouté, qu’il y
aura le transfert d’autres camps aux autorités maliennes.
« Ce qui va s’étaler
jusqu’au 31 décembre et à partir du
1er janvier 2024, c’est la phase de
liquidation de la Minusma », a-t-il
révélé, se réjouissant que le processus évolue conformément
au calendrier et au chronogramme
convenus entre les deux parties. Se prononçant
sur l’accord-cadre en négociations
entre les Nations unies et la partie malienne, le directeur des organisations
internationales a soutenu que les transferts des camps et des sites doivent être encadrés sur le plan juridique. à
ce niveau, il a rassuré que c’est le dernier réglage.
Le certificat de transfert des sites a fait
l’objet d’accord entre les deux parties,
a signalé Madou Diallo. Pour lui, il s’agissait aussi de réfléchir
à la phase de liquidation. à son avis, le bilan est satisfaisant puisque tout
se déroule normalement. Ces échanges permettent de circonscrire les difficultés
et de pouvoir respecter le délai fixé par le Conseil de sécurité pour le
retrait de la Minusma, a insisté le directeur des organisations internationales
du département en charge des Affaires étrangères.
De même, le directeur de cabinet de la Minusma
a salué les enseignements positifs, l’excellente collaboration et un esprit de
partenariat entre la mission onusienne et le Mali. « Des discussions
techniques empreintes de cordialité et
de respect mutuel où tous les problèmes qui ont surgi à la première phase
ont été discutés pour établir de meilleures pratiques», a salué Elhadj Ibrahima
Diène.
Occasion, selon lui, de tirer des leçons qui vont améliorer la seconde étape. Laquelle s’appuie sur les leçons de la première avec le transfert des quatre camps et leurs rétrocessions au gouvernement. Ainsi, s’est réjoui le directeur de cabinet, le programme a été affiné et peaufiné pour la dernière étape.
Namory KOUYATE
La cérémonie était présidée par le Premier ministre Abdoulaye Maïga en présence des invités du Burkina Faso et du Niger.
Dans le cadre de la 3è édition de la semaine de la justice, célébrée cette année sous le thème «la justice à l’ère des réformes», le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mamoudou Kassogué a visité successivement l’Agence de recouvrement et de gest.
Jouant un rôle prépondérant dans l’assistance et la protection des droits des familles des militaires, le Service social des armées, à travers son directeur, le colonel-major Bréhima Samaké, affiche une constance dans la réalisation de ses missions.
Le groupe scolaire Kalaban Coura Sud a célébré, hier, la 3è édition de la Journée nationale de la souveraineté retrouvée. C’était sous la houlette du directeur de cabinet du gouverneur du District de Bamako, Dieudonné Sagara, en présence de la directrice de l’Académie d’enseignemen.
Enseignant-chercheur à l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB), Dr Boubacar Bocoum attire l’attention sur les innovations apportées au Code pénal, sans passer sous silence l’absence de certaines règles. Le professeur de droit pénal évoque également des déf.
La 13è conférence nationale couplée au 3è congrès du mouvement des jeunes de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD), s’est déroulée, samedi dernier dans l’amphithéâtre de la Maison des aînés, sous l’égide du vice-président Bréhima Silimana, en présence des mili.