Ces tenues font partie des apparats de l’évènement
Mme Dembélé Aminata Koné a
intégré cette initiative depuis 7 ans. L’habitante de Bolibana Dravela en
Commune III du District de Bamako et les autres femmes de sa belle famille ont
initié un système de cotisation hebdomadaire pour l’achat de leur uniforme. Les
membres de leur groupe cotise chacune 200 Fcfa par semaine. L’objectif est
d’acheter un tissu dont les pagnes coûtent au maximum 6.000 Fcfa (Wax ou léger
«legéni»). Cette année, elles ont cousu le tissu «hitarget».
Mme Kanté Mariam Satao réside à
Niamakoro en Commune VI du District de Bamako. Depuis 20 ans, les belles-filles
de la famille Kanté ont décidé d’observer cette pratique. Le jour de la fête,
précise-t-elle, certaines quittent plusieurs quartiers pour participer à la
cérémonie dans la grande famille. Selon Mme Aminata Satao, c’est son époux qui se charge de payer son
uniforme. La trentenaire poursuit que les femmes qui logent dans la grande famille
choisissent une uniforme dont les trois pagnes peuvent coûter de 5.000 à 7.500 Fcfa. Selon cette mère de trois
enfants, l’initiative a l’avantage de consolider les relations de paix,
d’apporter la joie et raffermir l’harmonie dans la famille. Elle soutient que
les hommes de leur famille apprécient énormément la pratique.
Djénéba Diawara, une sexagénaire,
affirme que cette action permet de maintenir la paix dans la famille, la
société et dans notre pays. Elle témoigne que cette joie de vivre pousse
plusieurs familles à adopter la pratique. Quant à Abdramane Diarra, il déclare
que le port de l’uniforme par les femmes est un atout important pour le vivre
ensemble dans nos familles. La pratique met fin à des querelles futiles et
mesquines et mésententes sournoises entre les coépouses et y compris entre les
frères. Mahamadou Soumano ajoute que l’initiative du port des uniformes permet
de renforcer la cohésion familiale et mutualise les dépenses du ménage.
Auparavant, rappelle-t-il, les femmes portaient le «Naguina» lors des fêtes.
Aminata KANTÉ
Rédaction Lessor
Dans le cadre de la Journée internationale des migrants, célébrée le 18 décembre de chaque année, le ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher, accompagné d’une forte délégation, a accueilli le mercredi dernier à l’Aéroport inte.
C’est le sentiment général qui se dégage au terme de deux journées d’échanges intenses consacrées à la célébration de la Journée internationale des migrants, édition 2025.
Le premier prix d’une enveloppe d’un million de Fcfa a été remporté par Cheick Siriman Sissoko. La 2è place est revenue à Virginie Dembélé pour un montant de 750.000 Fcfa. Et Elmeidy Ag Agaly a remporté le troisième prix, la somme de 500.000 Fcfa.
Pour aider les usagers à surmonter la crise énergétique, des entreprises locales comme ACCESS SA proposent des solutions. Son président directeur général, Dr Ibrahim Togola, invité central de la 14è édition du Ceo Talks du Réseau d’entrepreneuriat en Afrique de l’Ouest (REAO) – Mali,.
Le comité assure que l’année 2026 sera celle de la délivrance des premières signatures électroniques sécurisées dans notre pays.
Avec un investissement de 30 milliards de Fcfa, ce nouveau siège d’une capacité d’accueil de 911 salariés, sera construit sur une surface de 15.590 m2. Il comprendra trois tours dont une de 13 étages de 52,29 m de hauteur. La durée des travaux est fixée à 24 mois.