Récolte des tomates (photo d’archives)
Le Recensement général agricole
(RGA), une recommandation de la Loi d’orientation agricole, permettra
d’orienter les stratégies de développement rural en général et de développement
agricole en particulier. Il se déroulera sur une période de quatre mois allant
du 1er avril au 31 juillet prochain et mobilisera 6.195 agents contractuels
dont 4.760 recenseurs, 860 chefs d’équipe, 255 contrôleurs et 300 recenseurs
pour le cheptel transhumant et nomade. Son lancement est prévu pour le lundi 13
mai à Samanko.
Le secteur rural de notre pays
est un secteur dynamique qui a connu des mutations importantes. Les efforts
consentis dans ce domaine nécessitent la disponibilité de données statistiques
fiables pour la prise de meilleures décisions politiques et économiques. C’est
dans ce contexte que le RGA a été initié par le ministère de l’Agriculture et
ses partenaires agricoles.
L’annonce a été faite au cours du conseil des
ministres du 24 janvier 2024. Au cours de sa conférence de presse sur les
recommandations issues de la 14è session du Conseil supérieur de l’agriculture,
le ministre de l’Agriculture, Lassine Dembélé, est revenu sur l’importance de
ce recensement tant pour les acteurs agricoles que pour son département. Il
avait alors rappelé que cette initiative, en plus de son objectif d’avoir des
statistiques fiables liées à l’environnement rural, constituerait des
indicateurs pour le suivi, l’évaluation des programmes et l’élaboration des
projets. Il permettra, a-t-il dit, à l’ensemble des acteurs du monde rural
d’avoir des numéros d’identification unique et facilitera la bancarisation des
exploitations agricoles.
Selon le communiqué du conseil des ministres, le RGA a pour objectif d’obtenir les données fondamentales du secteur rural qui serviront de repères aux estimations futures. Il s’agit, précise le communiqué, de déterminer au cours de l’opération, les caractéristiques de base des exploitations agricoles, la liste de l’ensemble des producteurs agricoles et des parcelles agricoles, la liste des zones de concentration d’animaux et des points d’eau, des campements de pêche, les sites maraîchers et les bassins de production de fruits ...
Anne Marie KEITA
Dans leur marche vers la souveraineté et l’indépendance totale, les pays membres de la Confédération des états du Sahel (AES) ont officiellement annoncé leur sortie de la Cour pénale internationale (CPI) et la création de la Cour pénale et des droits de l'Homme du Sahel (CPS-DH)..
Outil essentiel de promotion et de financement des projets structurants dans les secteurs stratégiques, la BCID-AES démarrera avec un capital initial de 500 milliards de Fcfa.
L’initiative vise à bâtir un système de santé unifié et solidaire qui permettra d’améliorer la santé des populations par l’harmonisation des politiques, le partage des ressources et la coordination des efforts sanitaires.
Les pays membres de la Confédération des états du Sahel (AES), dans leur marche vers la souveraineté, ont reconnu la nécessité de s’unir autour de médias communautaires pour garantir une diffusion d’informations claires, fiables et adaptées aux aspirations de leurs citoyens. Ainsi, des p.
Outre la Télévision, une radio et une Web TV dédiées à la Confédération AES ont été mises en place pour rehausser la communication institutionnelle et communautaire autour de l’idéal confédéral.
L’enseignant-chercheur à la Faculté des sciences administratives et politiques (Fsap) de l’Université Kurukanfuga de Bamako livre son point de vue sur la présidence malienne de la Confédération des états du Sahel. Dr Ahmadou Touré relève également quelques insuffisances dans le fonctio.