La présidente de l’ONG, Mme Keïta Aïda M’Bo, animant la conférence de presse
À
cet effet, la présidente de l’ONG, Mme Keïta Aïda M’Bo, a organisé, vendredi
dernier, une conférence de presse pour annoncer les activités de la 1ère
édition des Journées écologiques qui se tiendront bientôt à Siby. La rencontre
a été couplée à la présentation du livre intitulé «Mammifères-Reptiles oiseaux
et insectes du Mali» élaboré par le colonel major, ingénieur des eaux et
forêts, Bourama Niagaté.
Siby
est situé à 50 km de Bamako sur la route nationale n°5. Depuis quelques années,
la localité est devenue une attraction pour les habitants de la capitale en
quête de lieux de villégiature et les établissements scolaires qui y font
régulièrement des excursions avec leurs pensionnaires. Cependant, la
dégradation de l’environnement, les mauvaises pratiques d’hygiène et
d’assainissement et la faible valorisation des potentiels écologiques,
culturels et touristiques sont des contraintes réelles signalées dans le
Programme de développement économique, sociale et culturel (PDESC) de la
collectivité.
C’est
pour préserver, renforcer et valoriser les potentialités écologiques et
touristiques de la Commune rurale de Siby que l’ONG Energia-Mali et ses
partenaires organisent des actions de sensibilisation et d’éducation
environnementale en rapport avec toutes les catégories d’acteurs, dans le cadre
des activités de la Quinzaine de l’environnement 2024.
L’objectif
est de contribuer au développement socio-économique de la Commune de Siby à
travers des actions de sensibilisation et d’éducation environnementale pour la
protection de la nature. Il s’agira d’échanger particulièrement avec les
habitants de la commune, ainsi que d’autres communes voisines ayant les mêmes
potentialités afin de leur faire prendre conscience de l’importance de la
préservation de la nature pour le développement économique et le bien-être
social. Un séminaire sur les initiatives de gestion des déchets à l’intention
des associations et une session d’éducation environnementale des élèves sur
l’importance de l’arbre seront organisés. Ces activités seront mises en œuvre à
partir de juillet suivant un programme précis.
«Nous
avons choisi de nous orienter vers Siby, parce que nous avons constaté que
depuis quelques années, on parle de cette localité surtout sur le volet
touristique. Pour nous, le tourisme va avec l’écologie, car on ne peut pas
parler de sites touristiques sans tenir compte des écosystèmes et de
l’habitat», a expliqué la patronne de l’ONG. Selon Mme Keïta Aïda M’Bo,
l’initiative vise à faire connaître la Commune de Siby sur ces aspects
écologiques mais également de faire un bon plaidoyer pour qu’au niveau
national, on prenne conscience de l’importance de la biodiversité dans ce monde
en péril.
Le maire principal de la Commune rurale de Siby, s’est dit honoré de recevoir ces journées dans sa commune. Lanceni Balla Keïta a rappelé qu’une séance d’information et de communication avait été tenue dans sa commune avec la communauté villageoise notamment les responsables coutumiers et administratifs et l’ensemble de la population sur l’initiative. «Notre écosystème est menacé. Ces journées sont venues à point nommé. Elles contribueront à amoindrir la pression humaine sur la nature dans la Commune rurale de Siby à travers des actions de sensibilisation et d’information sur les enjeux environnementaux», a déclaré l’édile.
Makan SISSOKO
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.