
À l’occasion de cette journée commémorative, chercheurs et écologistes tirent la sonnette d’alarme et appellent à une mobilisation urgente pour préserver cet herbivore géant, pilier discret mais essentiel des écosystèmes africains.
Classée vulnérable par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la girafe est aujourd’hui confrontée à une perte massive de son habitat naturel, aggravée par l’expansion humaine, le braconnage, les conflits armés, et le manque de politiques de conservation efficaces.
Au-delà de son statut d’icône de la savane, la girafe joue un rôle écologique crucial. Grâce à son alimentation en hauteur, elle participe à la régulation de la végétation, favorise la dispersion des graines, et contribue ainsi à la régénération des savanes et des forêts. Sa disparition entraînerait des effets en cascade sur tout l’écosystème.
La Journée internationale de la girafe, initiée par la Giraffe Conservation Foundation, se tient chaque 21 juin, une date symbolique, correspondant au jour le plus long de l’année dans l’hémisphère nord, clin d’œil au long cou de l’animal. Elle est célébrée dans plusieurs pays à travers des événements éducatifs, des campagnes de sensibilisation, des conférences scientifiques, ainsi que des collectes de fonds pour financer des programmes de protection en Afrique.
Il existe actuellement neuf sous-espèces de girafes réparties dans 21 pays africains. Si certaines restent relativement stables, d’autres sont gravement menacées. Le déclin global de l’espèce en fait un indicateur silencieux mais inquiétant de la santé des écosystèmes africains dans un contexte de changement climatique et de pression humaine croissante. Cette journée vise à transformer la prise de conscience en action concrète. Car sauver la girafe, c’est aussi préserver l’équilibre des savanes, la richesse de la biodiversité africaine, et la résilience des générations futures.
Synthèse
Makan SISSOKO
Le Mali s’illustre une fois de plus sur la scène scientifique internationale. Ce vendredi 22 août 2025, le Professeur Abdoulaye Djimdé a reçu le Prix international Hideyo Noguchi, une distinction qui récompense ses contributions exceptionnelles dans le domaine de la recherche médicale..
L’artiste et influenceur burkinabè Alino Faso, de son vrai nom Alain Christophe Traoré, a été inhumé ce samedi 23 août 2025 au cimetière municipal de Gounghin, à Ouagadougou..
Cette visite s’inscrit dans le cadre de la célébration de la 2è édition du Camp de la brigade citoyenne du Mali, un rendez-vous initié par le ministère de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne..
La dépouille de Alino Traoré, plus connu sous le nom de Alino Faso, est arrivée ce lundi à Ouagadougou. Selon le site d’information Lefaso.net, c’est aux environs de 14h40 que le cercueil a été sorti du hall d’attente de la gendarmerie jouxtant l’aéroport international..
Du 19 au 22 août 2025, le Premier ministre du Burkina Faso, Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo, sera en visite au Mali à l’invitation de son homologue, le Général de division Abdoulaye Maïga..
À travers ces accords, le Mali dispose désormais d’un levier financier inédit pour concilier croissance économique et préservation de l’environnement.