
Comme face à la Côte d’Ivoire en quarts de finale (102-96) et au Sénégal en demi-finale (88-80), les nôtres ont donné tout ce qu’ils avaient dans les tripes pour offrir au Mali le premier titre continental de son histoire (chez les Messieurs il convient de le préciser) mais en vain.
Le pivot Alou Fadiala Diarra et ses co-équipiers sont tombés sur une sélection angolaise trop forte qui a fait la course en tête de la première à la dernière minute de la finale. Parfaite illustration de l’impuissance des Aigles, le Mali a dû attendre le troisième et avant dernier quart temps pour atteindre la barre des 30 points. Soit 5 points de moins que le nombre de points marqués par le seul Aliou Fadiala Diarra en quarts de finale contre la Côte d’Ivoire.
L’équipe a-t-elle payé la débauche d’énergie contre les Ivoiriens et les Sénégalais ? était-elle dans un jour sans ou a-t-elle péché par manque d’expérience pour sa première finale de l’Afrobasket ? A notre avis, il y a un peu de tout. Ce qui est sûr, les hommes du sélectionneur national Alhadji Dicko n’ont jamais réussi à prendre la mesure de leurs adversaires dans cette finale et n’ont pu non plus produire le basket-ball qu’on leur connaissait depuis le début du tournoi.
L’Angola a gagné et fait honneur à son statut de multiple champion d’Afrique, mais on peut s’autoriser à dire que le Mali n’a pas perdu. En effet, personne n’attendait la sélection nationale à pareille fête et l’histoire retiendra que les Aigles ont été la grande attraction de l’Afrobasket masculin, Angola 2025. Autrement dit, le technicien Alhadji Dicko et ses hommes n’ont pas à rougir de cette défaite et peuvent être fiers de leur nouveau statut de vice-champions d’Afrique.
La soirée d’hier a été difficile pour toutes les Maliennes et tous les Maliens, mais comme l’a dit le physicien théoricien helvético-américain d'origine allemande, Albert Einstein (1879-1905), «dans chaque difficulté se cache une opportunité». Il faut tourner la page de l’Afrobasket Angola 2025 pour regarder devant et, surtout tout mettre en œuvre pour le suivi et l’encadrement de ce groupe qui a fait tant vibrer le peuple. Les qualités techniques, collectives et individuelles (avec deux Maliens dans le 5 majeur du tournoi) sont indéniables et l’échec en finale, hier face à l’Angola, va sans doute contribuer à faire grandir le groupe.
Nous sommes touchés de voir les nôtres échouer près du but, comme ce fut le cas il y a un mois avec la sélection nationale féminine (défaite en finale face au Nigeria), mais c’est la loi du sport, il y a toujours un vainqueur et un vaincu. Celui qui ne perd pas, c’est celui qui ne fait rien. Merci les gars de nous avoir fait vibrer, en écrivant une nouvelle page de l’histoire de notre basket-ball, je dirai, de notre sport tout court. Le Mali vous sera toujours reconnaissant.
Soulemane Bobo TOUNKARA
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