
Si Chapé est connu et reconnu comme un trafiquant notoire de drogue, ses quatre autres compagnons sont suspectés d’appartenir à un réseau de criminels actifs dans les braquages à main armée, le recel et la vente de drogue. Les policiers qui ont traité leurs dossiers sont fermes sur le fait qu’à l’exception du fameux Chapé, les quatre autres ont un fort penchant pour les engins à deux roues. Pour arriver à leur fin, ils usaient de la violence, et ont très souvent recours aux armes à feu pour arracher à leurs victimes leurs biens. Plus précisément, ils sont prêts à tirer à bout portant sur les motocyclistes pour s’emparer de leurs engins à deux roues.
Et lorsqu’ils mènent leurs opérations, c’est comme s’ils hypnotisaient leurs victimes avant d’agir. « Très généralement, ces dernières n’ont même pas le temps de crier pour alerter d’éventuels secours », confirment certaines sources. Après avoir sévit longtemps dans le quartier cité plus haut et ses environs, les bandits sont finalement tombés entre les mains des éléments du commissaire de police Barka Camara. Cela s’est passé lors d’une opération policière intervenue le 21 juillet dernier à Sabalibougou. Considéré comme intouchable du fait de sa dangerosité, le surnommé Chapé fut le premier a être cueilli par les policiers. Bien avant, l’adjoint du commissaire Camara, le commissaire Boubacar Traoré, et le chef de la Brigade de recherche, commissaire Mady Bakayogo, avaient sollicité et obtenu la collaboration des populations.
Ils ont par la suite élaboré un plan pour traquer discrètement les malfrats. Résultat, Chapé est localisé, coincé et interpellé sans grande difficulté.
Son interpellation a permis de dévoiler les ramifications de ce qui semblait être un véritable réseau criminel actif dans les braquages, le recel et la vente de drogue à Sabalibougou et ses environs. Le 21 juillet dernier, une descente ciblée est opérée dans un garage d’automobile d’un secteur du quartier connu sous le nom de « Fla Carré ». à la suite de cette opération, les quatre restant, ont été coincés et pris sans problème. Ce jour-là, les policiers sont arrivés au bon moment. La preuve ? Juste à leur arrivée à l’endroit où les malfrats se trouvaient, le nommé Flakè était en plein boulot. En fait, il procédait à des modifications sur une des motos volées pour l’écouler sur le marché. à la suite de la perquisition qui s’en est suivie, les limiers mirent la main sur 09 motos volées, quasiment prêts à être écoulées. Les enquêtes policières révélèrent finalement l’existence d’un véritable réseau de bandits bien structuré. Le réseau se spécialisait en braquages avec violence, dissimulation des engins, et leur revente dans des « circuits souterrains ». Ainsi, les preuves accablaient cette bande dont les dossiers furent diligentés par les policiers pour les transmettre aux juges qui se chargeront de les fixer sur leur sort.
Tamba CAMARA
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