#Mali : Mali-Nations unies : La coopération ne faiblit pas

L’ONU entend aider notre pays à mobiliser des moyens pour augmenter sa capacité de lutte contre le terrorisme et apporter des soutiens humanitaires aux populations

Publié lundi 20 mai 2024 à 16:12
#Mali : Mali-Nations unies : La coopération ne faiblit pas

Séance de travail entre Maliens et la délégation onusienne

 

 Le représentant spécial du secrétaire général et chef du bureau des Nations unies pour l’Afrique et du Sahel, Leonardo  Santos Simao, à la tête d’une forte délégation, s’éjourne dans notre pays. L’hôte de marque a eu, hier, une séance de travail avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, au département en charge des Affaires étrangères.

À la fin de la rencontre qui s’est déroulée en présence des deux délégations, les personnalités se sont exprimées devant la presse. «Je suis dans une mission d’accompagnement de la situation du pays aux plans sécuritaire, économique et social», a souligné Leonardo Santos Simao. Indiquant qu’il a eu des échanges très fructueux avec le chef de la diplomatie malienne. Il dit aussi avoir saisi l’occasion pour féliciter le Mali sur le progrès dans la voie vers la normalisation de la vie nationale.

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies a reconnu qu’il y a des défis, des difficultés. Mais, a-t-il ajouté, le pays est sur la voie de la normalisation. Les Nations unies entendent aider à mobiliser des moyens pour augmenter la capacité de lutte contre le terrorisme et apporter des soutiens humanitaires aux populations, a expliqué Leonardo Santos Simao, affirmant qu’il est fier du progrès que le pays fait dans ce domaine.


Selon lui, le Mali étant membre des Nations unies, l’Onu a l’obligation de soutenir, d’écouter et de comprendre les défis du pays pour mieux l’appuyer à faire des progrès. Pour sa part, le ministre chargé des Affaires étrangères a noté que cette visite s’inscrit dans le cadre du maintien d’un dialogue permanent avec les autorités maliennes pour avoir une meilleure lecture de la situation aux plans politique, sécuritaire et social. Mais aussi de disposer de toutes les informations nécessaires à propos des avancées du pays. Abdoulaye Diop a mentionné également les défis auxquels nous sommes confrontés. 

Pour lui, son hôte du jour a été imprégné sur les perspectives qui se dessinent sur l’ensemble de ces questions. «Nous avons eu des échanges très francs, ouverts. Nous avons écouté les conseils, les appréciations et les messages du représentant spécial», a fait remarquer le ministre Diop, précisant que ces messages ont été enregistrés. Ce faisant, il a rassuré que ces messages seront transmis aux autorités de la Transition pour appréciation. «Le Mali demeure membre des Nations unies. Nous allons continuer à travailler avec les Nations unies au plan régional, mais aussi avec son équipe sur place», a conclu le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.        

Namory KOUYATE

Lire aussi : Opérationnalisation de la BCID-AES : De grandes avancées

La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.

Lire aussi : Koulouba : Le Président Goïta inaugure les Places de «Mali Tièbaw» et de «Mali Kèlèmasaw»

À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.

Lire aussi : À l’heure du Mali : Anciens et nouveaux médias, vent debout

Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..

Lire aussi : Bataille du vrai et du faux : Comprendre la désinformation et les armes du fact-checking

Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..

Lire aussi : Numérique : terreau fertile à la désinformation

Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .

Lire aussi : Médias publics : Regards croisés sur l’héritage et les défis actuels de l’Essor et de l’Ortm

Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.

Les articles de l'auteur

Abdoul Niang Journaliste, analyste politique et influenceur sur les réseaux sociaux : «L’ESSOR et L’ORTM gardent encore une place essentielle dans la communication d’État, la diffusion des politiques publiques et la valorisation des institutions»

Pour Abdoul Niang, il est évident pour tout le monde que ces deux médias publics ont marqué leur époque. L’ORTM est la principale source d’information audiovisuelle au Mali depuis plusieurs décennies. Quant à l’Essor, en tant que journal d’État, il est la référence écrite officielle pour l’information institutionnelle..

Par Namory KOUYATE


Publié vendredi 12 décembre 2025 à 09:32

Médias publics : Regards croisés sur l’héritage et les défis actuels de l’Essor et de l’Ortm

Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.

Par Namory KOUYATE


Publié vendredi 12 décembre 2025 à 08:57

Cérémonie de décorations à Koulouba : Djandjo aux soldats du pétrole

La médaille de l’Étoile d’argent du mérite national avec effigie «Lion débout» a été décernée à 31 chauffeurs blessés. Tandis que 17 opérateurs pétroliers et responsables syndicaux ont été faits Chevalier de l’Ordre national du Mali. La cérémonie de remise des distinctions s’est déroulée, vendredi dernier, au palais de Koulouba sous la présidence du Président Assimi Goïta.

Par Namory KOUYATE


Publié lundi 08 décembre 2025 à 07:45

Gestion de la crise des hydrocarbures : La reconnaissance du mérite de 75 personnes

Le Président de la Transition, Grand maître des ordres nationaux, le Général d'armée Assimi Goïta a décidé de matérialiser la reconnaissance du peuple malien par l'attribution de décorations aux opérateurs pétroliers, responsables syndicaux, chauffeurs ayant accompagné l'Etat dans la gestion de la crise des hydrocarbures..

Par Namory KOUYATE


Publié samedi 06 décembre 2025 à 09:44

Redevances annuelles des sociétés minières : La part de l’État malien passe de 201 à 358 milliards de Fcfa

Cette prouesse financière est le résultat du travail acharné mené par la Commission de négociation et de renégociation mise en place par les autorités. Celle-ci a présenté hier son rapport de fin de mission au Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta.

Par Namory KOUYATE


Publié mardi 02 décembre 2025 à 10:14

Clin d’œil sur Idrissa Tiama, major de la 47è promotion de l’Emia

Le major de la 47è promotion (2023-2025) de l’Ecole militaire interarmes (Emia) de Koulikoro s’appelle Idrissa Tiama de nationalité malienne. Il s’est classé premier avec une moyenne de 16 /20 devant ses camarades de différentes nationalités. Le fils de Diakaria et de Maïmouna Tiama est né le 7 février 1996 à San..

Par Namory KOUYATE


Publié lundi 01 décembre 2025 à 08:32

Qui est feu général pangassy sangaré ?

Les 343 officiers d’active de la 47è promotion de l’École militaire interarmes (Emia) de Koulikoro peuvent être fiers du parcours exemplaire de leur parrain au sein de l’Armée malienne. Feu Général de brigade Pangassy Sangaré, puisqu’il s’agit de lui, nait le 11 juin 1947 à Kati. Il entame son parcours à l’école militaire préparatoire de Saint-Louis entre 1959 et 1961..

Par Namory KOUYATE


Publié lundi 01 décembre 2025 à 08:30

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner