Balla Traoré, président de la Délégation spéciale
Le
président de la Délégation spéciale de la mairie du District de Bamako, Balla
Traoré, a présidé jeudi dernier dans la cour de l’hôtel de ville, la cérémonie
d’ouverture du débat public sur le budget primitif de l’exercice 2025. Cette
rencontre avait pour objectif, la présentation du budget primitif 2025, qui
s’élève à 57 milliards de Fcfa dont 51 milliards prévus pour les dépenses et 6
milliards pour l’investissement. C’était également l’occasion de recueillir les
suggestions et orientations des populations en leur donnant la parole.
Le
président de la Délégation spéciale a rappelé que cet exercice démocratique
découle de l’application de l’article 179 de la loi n°2023-004 du 13 mars 2024,
qui dispose que «le projet de budget est préparé par l’Ordonnateur et soumis au
vote de l’organe délibérant de la collectivité territoriale. Le vote du budget
est précédé d’un débat public sur le budget». C’est pourquoi, Balla Traoré dira
qu’il est attendu de l’assistance, sa participation totale au cours du débat.
Il
a fait savoir que la feuille de route assignée par le ministre de
l’Administration territoriale et de la Décentralisation à la Délégation
spéciale du District de Bamako est centrée sur deux axes principaux; à savoir
l’assainissement et l’embellissement de la ville de Bamako, et la bonne
gouvernance financière de la mairie. Le président Traoré a indiqué que pour le
premier point, la Direction des services d’urbanisme, de voirie et
d’assainissement (Dsuva) et la Direction urbaine du bon ordre et de la
protection de l’environnement (Dubope) sont en train de fournir d’énormes
efforts pour l’atteinte des objectifs.
Dans
le domaine de la gouvernance financière, le président de la Délégation spéciale
précisera qu’à sa prise de fonction, le 17 janvier dernier, la situation
financière de la mairie du District était critique. «Dans son compte, il n’y
avait que la modique somme de 385 millions de Fcfa», a-t-il révélé. C’est
pourquoi, conformément à sa feuille de route, la Délégation spéciale a engagé des
mesures fortes pour moraliser et prioriser les dépenses, réduire le coût des
sessions et la dotation en carburant.
Ces mesures ont aussi concerné la
récupération des postes de perception des taxes de sorties des véhicules des
Communes rurales de Zan Coulibaly et de Dialakoroba, la reprise de la gestion
de la Maison des artisans de Bamako, la nomination d’une nouvelle directrice à
la Régie des marchés du District, un service gros pourvoyeur de recettes, la
création d’un climat de confiance mutuel entre les autorités, les syndicats et
le personnel ainsi que le renforcement des moyens humains et matériels de
la Dsuva et de la Dubope.
Selon Balla Traoré, ces mesures n’ont pas tardé à porter leurs fruits. Ainsi, à la date du 8 juillet 2024, la disponibilité financière de la mairie du District est redevenue positive avec un montant de 4,189 milliards de Fcfa.
Balla Traoré a promis qu’au cours de l’année 2025, la Délégation spéciale sera engagée et déterminée à consolider des acquis de 2024 en faisant mieux et plus pour répondre aux attentes des autorités de la Transition.
Jessica K. DEMBELE
Dans le cadre de la surveillance du territoire, ce 16 novembre 2025, les vecteurs aériens des Forces armées maliennes (FAMa) ont traité avec efficacité et succès un pick-up transportant des combattants armés, à 20 km à l’ouest de Djenné..
La ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a lancé officiellement la rentrée solennelle de la formation professionnelle 2025-2026 dans la salle de réunion du gouvernorat de à Dioïla. P.
L’évènement a tenu toutes ses promesses et s’est imposé comme un rendez-vous stratégique réunissant officiels, industriels et experts militaires de divers horizons autour d’une vision de souveraineté et de sécurité partagée.
L’ambassade de l’État de Palestine au Mali a organisé le samedi 15 novembre, une réception au Mémorial Modibo Keita pour la commémoration du 37è anniversaire de sa déclaration d’indépendance..
«Tout commence par la cavité buccale», selon le Pr Ousseyni Diawara odontostomatoligiste au Centre hospitalo-universitaire centre national d’odontostomalogie (CHU-CNOS)..
Certains malades et autres usagers pointent du doigt les conditions d’accueil dans les établissements hospitaliers de la place. D’autres, à tort ou raison, évoquent une négligence coupable des praticiens hospitaliers.