
Ces assurances ont été données ce vendredi 19 juillet au président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, par le directeur national de l’Économie numérique, Abdoul Kader Ky. C'était au cours de la cérémonie de lancement officiel du processus de la digitalisation des moyens de paiement des services publics de l'État, que le colonel Assimi Goïta a présidé dans la salle des banquets du palais de Koulouba.
C'était en présence du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, des présidents d'Institutions, de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre de la Communication de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène ainsi que du beau monde de l'écosystème numérique malien.
Ainsi le clic symbolique effectué par le président de la Transition, constitue le début de la première phase destinée au District de Bamako. Elle s'étendra progressivement à toutes les Régions du Mali et aux représentations diplomatiques. Le processus inclura in finé tous les services publics, y compris les impôts et les marchés publics.
Le chef de l'État a rappelé que nous vivons à une époque où les technologies numériques redéfinissent les contours de nos sociétés. À cet effet, il dira que la digitalisation est cruciale pour notre pays car elle permet de révolutionner notre Administration publique en vue de rendre nos services plus accessibles, transparents et efficaces. «Le numérique est non seulement une nécessité, mais aussi une occasion pour notre nous de répondre efficacement aux besoins de nos citoyens», a déclaré le colonel Assimi Goïta.
Le locataire de Koulouba a sollicité l’engagement et la collaboration de tous les agents concernés pour assurer le bon fonctionnement du système, soulignant que cela renforcera la gouvernance et la sécurité en garantissant une meilleure traçabilité des actions administratives et en renforçant la transparence et la responsabilité.
Le chef de l’État a encouragé les citoyens à utiliser davantage ces plateformes pour davantage permettre au gouvernement de relever les défis de la modernisation. Il a également insisté sur l’importance d’intégrer les dimensions régionales et internationales dans le processus de digitalisation, afin de permettre à notre pays de mieux saisir les opportunités de développement et de croissance offertes par le numérique.
Le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration a signalé que la digitalisation renforce la transparence et la responsabilité. « Elle contribue à une plus grande transparence des processus administratifs et renforce la confiance du public », a-t-il précisé. Selon Alhamdou Ag Ilyène, ce nouveau processus permettra de lutter efficacement contre la fraude, la corruption, le népotisme et les falsifications de documents administratifs, tout en améliorant l’accessibilité des citoyens aux services publics et privés grâce à des services numériques plus conviviaux, simples et accessibles indépendamment de la géographie, avec des réponses plus rapides, transparentes et pertinentes.
En outre, cette digitalisation améliorera la performance de l’Administration en renforçant le système de suivi-évaluation et en optimisant la performance des agents de l’État à travers des outils d’évaluation, des lettres de mission et des contrats de performance. «Elle permettra également de réaliser des économies d’échelle en réduisant significativement certaines dépenses de l’État grâce à la mise en place d’une administration électronique», s'est réjoui le ministre Alhamdou Ag Ilyène.
La cérémonie a été marquée par la présentation du rapport du comité des experts, dirigé par Dr Lassana Coulibaly, président de l'Agence nationale d'investissement des collectivités territoriales (ANICT), et la projection d'un film démonstratif d'une opération de paiement digitale sous le commentaire du directeur national de l’Économie numérique, Abdoul Kader Ky.
Aboubacar TRAORE
Le Mali prend part depuis le 16 septembre au 28ᵉ Congrès Postal Universel (UPU), qui se tient à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. La délégation malienne est conduite par le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyè.
L’opération se déroulera en trois phases. Elle commencera le 1er octobre et prendra fin le 31 décembre prochain.
Cette édition prévoit de raviver la mémoire collective en valorisant les croyances communes et les pratiques culturelles comme des vecteurs d’unité. Il s’agit aussi de mobiliser les femmes et la jeunesse autour de la transmission des valeurs ancestrales de paix.
La capitale malienne abrite, à partir de ce lundi 15 septembre, la 4è édition de la Semaine nationale de la réconciliation (SENARE). La cérémonie de lancement se tiendra au Centre international de conférences de Bamako (CICB) autour du thème : « Héritage culturel : facteur de paix et de co.
Suite à la destruction d'un aéronef de reconnaissance des Forces armées maliennes, le gouvernement de la Transition a déposé ce jeudi 4 septembre, une plainte contre la République démocratique et populaire algérienne devant la Cour internationale de Justice. L'annonce a été par le gouverne.
Il en résulte une tendance de réalisation de 387 recommandations sur 517, soit 74,85%. Le document déplore certaines lenteurs notamment dans la mise en œuvre des projets industriels, de reboisement et de barrage.