
Le rapport annuel d’activités sera désormais exigé de chaque service au premier trimestre de l’année
Le
rapport annuel d’activités, qui sera désormais exigé de chaque service au
premier trimestre de l’année, permet de rendre compte et de faire l’état
d’avancement dans l’atteinte des résultats. Il permet de donner des
explications sur les écarts entre les prévisions et les réalisations ainsi que
les actions correctives, s’il y a lieu pour la période subséquente. Il permet
aussi à son destinataire de prendre la décision d’agir. Il fait le bilan du
travail réalisé sur une période définie.
Le
rapport annuel d’activités 2023 comprend 289 pages contre 190 pour celui de
2022. Ils comportent tous un sommaire pour faciliter leur exploitation aisée,
le mot du ministre et constituent l’agrégation des activités des années sous
revue, menées par les services centraux et assimilés du ministère en charge de
la Justice. Notons qu’au nombre de huit à l’époque, les services centraux et
assimilés du département sont portés désormais à dix. Sont venues s’ajouter aux
anciennes structures la direction des
droits de l’Homme et l’Agence de recouvrement et de gestion des avoirs saisis
et confisqués. Lors de la cérémonie de remise, chaque responsable de service
est passé faire la présentation des activités substantielles menées par sa
structure et qui ont contribué à changer positivement le visage de la justice,
au cours de la période sous revue.
Le
secrétaire général du département en charge de la Justice a souligné la
nécessité de la production de ces rapports annuels d’activités au ministère.
Cela, pour mettre fin à la gestion cacophonique, au management irresponsable et
à l’administration de routine dénués de traçabilité certaine et de lisibilité
cohérente des actions. Dr Boubacar S. Diarrah dira que cette initiative est
salutaire, car il est constant que le résultat qualitatif est tributaire d’une
bonne organisation, du travail bien fait qui se base sur une approche intégrée
de planification, de suivi, d’évaluation des missions assignées et de
prospection des stratégies pour l’amélioration des résultats pour l’avenir. Selon
lui, cette cérémonie permet de mesurer le chemin parcouru pour améliorer les
actions subséquentes. «Ces rapports constituent une aide à la décision et une
boussole pour les actions futures», a-t-il assuré.
Les
résultats des réformes entreprises au cours des années 2022 et 2023, selon le
secrétaire général, sont en train d’impacter positivement sur la perception de
l’indice de confiance en la justice malienne. «Une illustration empirique
permet de constater que l’indice de confiance de la population en la justice
est passée de 47% en 2022 à 51% au premier trimestre 2024, selon le Rapport
Malimètre publié en mars 2024», a-t-il révélé, avant de signaler que cet indice
tournait pendant plusieurs années autour de 26% et atteignait difficilement 30%
les années antérieures. Pour Dr Boubacar S. Diarrah, cela atteste du résultat
appréciable et des efforts fournis pour l’amélioration du service public de la
justice.
Pour sa part, le ministre chargé de la Justice a indiqué, à juste titre, que cet événement, loin d’être anodin, vient donner la confirmation quant à la dynamique de changement qualitatif reposant sur des valeurs de bonne gouvernance. Mais aussi de management responsable et de culture du résultat qui mettent chaque responsable de service face à son devoir de redevabilité et de réédition de comptes dans l’accomplissement des missions qui lui sont confiées. Mahamadou Kassogué n’a pas manqué de rappeler, avec une légitime fierté, quelques mesures innovantes qui ont changé le visage de la justice de notre pays, notamment l’amélioration des méthodes et procédures, l’utilisation rationnelle des ressources publiques, la célérité dans le traitement des dossiers.
Souleymane SIDIBE
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