
L’initiative de ce festival contribuera à dynamiser la diversité des expressions artistiques et culturelles au Mali
Une
semaine durant élèves et étudiants d’une dizaine d’établissements de la
capitale et un public de passionnés ont assisté aux master class, prestations
des troupes, conférences-débats et concerts de musique. Mieux la troupe de
masques de Markala avec notamment la cantatrice bozo Mamou Thiéro et celles des
quartiers comme Sogonafing, Koulouba, Grincoumbin, Lassa, mais aussi de
Kolokani ont étalé un pan de leurs savoirs et savoir-faire au Musée national.
Le tout soutenu par une exposition extraordinaire de la collection de Yaya
Coublibaly. Une exposition qui reste ouverte au public jusqu’à la mi-juin et
qui montre toute la facette de l’histoire des masques et marionnettes de notre
pays.
Le
ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du
Tourisme, Andogoly Guindo, s’est dit particulièrement impressionné par la
richesse et la variété des masques et marionnettes qu’il a vus. C’était
vendredi dernier lors du vernissage de cette exposition où il a rendu hommage à
l’artiste et homme de culture d’exception, Yaya Coulibaly.
Pour lui, c’est un baobab de la culture malienne qui a consacré sa vie aux marionnettes. «Le travail que vous avez réalisé est sans aucun doute inestimable», a rappelé le ministre pour qui, l’artiste reste aussi «cette bibliothèque pour les services inestimables rendus à la nation malienne».
Et le
ministre de renchérir. «Yaya Coulibaly est un conteur prolifique, créateur hors
pair, maître dans l’art des masques et marionnettes qui a dédié sa vie entière
au rayonnement de la culture malienne sur la scène nationale et internationale.
Après avoir capitalisé tant d’expériences, il a décidé de partager cette riche
expérience à travers l’organisation du Festival international Sogobô de Bamako.
Parler de lui, c’est parler de cet ambassadeur hors pair de la culture malienne
à l’étranger». Le ministre Guindo a aussi témoigné de sa gratitude infinie au grand
maître des arts des masques et marionnettes.
Ce
festival a permis de faire découvrir les nombreuses facettes et les splendeurs
culturelles de notre pays à travers les masques et marionnettes représentés
sous la forme anthropomorphe (humaine) et zoomorphe (animale). Sogobô
constitue, à n’en pas douter, la clé de voûte de l’éducation, de la religion,
de l’économie et de la prévention des conflits dans nos sociétés. Il est
facteur de paix, de cohésion sociale et du vivre ensemble dans nos villages ou
dans nos sociétés.
Dans cette perspective, Yaya Coulibaly ouvre un chapitre très important de la structuration, de la professionnalisation, un vaste chantier école pour la jeunesse de notre pays. Ce festival a mi en valeur un répertoire très riche et varié des spectacles qui seront créés et joués par les marionnettistes d’Afrique et d’ailleurs. Les créations de spectacles seront inspirées d’épopées, récits, contes, mythes et légendes, bref du patrimoine culturel du Mali et d’ailleurs.
À ce
propos, le ministre chargé de l’Artisanat, a expliqué que le thème est
évocateur et met l’accent sur l’éducation, la formation et l’encadrement des
enfants qui constituent la charpente, la pierre angulaire, la clé de voûte de
tout développement.
L’initiative de ce festival contribuera à dynamiser la diversité des expressions artistiques et culturelles au Mali, soutenir la création et la production de spectacles de masques et marionnettes, valoriser les Trésors humains vivants des masques et marionnettes, créer un espace de rencontres, de dialogue et d’échanges entre les acteurs culturels et la population. Cette édition initiale devrait faciliter l’ancrage des jeunes aux repères culturels et développer les capacités de création, de production, de promotion et de diffusion des masques et marionnettes.
Youssouf DOUMBIA
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