En quatre tableaux, avec 32 danseurs et 4
musiciens, le ballet intitulé : «Paix et cohésion sociale» essaye de
mettre en lumière les conséquences nuisibles du manque de concertation,
d’écoute mutuelle, d’entente et l’absence de paix. Une région en détresse avec
un conflit fratricide. C’est une femme qui intervient pour demander aux
protagonistes d’arrêter les tueries entre frères.
En effet, par différents pas de danse et
expressions corporelles, ils montrent tout le drame d’un conflit fratricide. On
peut constater que les femmes et les jeunes sont les premières victimes de la
guerre dont ils ne sont pas protagonistes. Il utilise un jeune rappeur
avec ses flows qui raconte comment, eux
jeunes souffrent des conséquences des conflits. Il fini par prier les adultes
d’accepter de mettre un terme au conflit afin de leur permettre de grandir pour
devenir des adultes.
Pour Karim Togola, l’art doit participer à la construction d’une société
pacifique. Ainsi la création chorégraphique est le prolongement d’un atelier
d’initiation de 36 jeunes garçons et filles aux questions de vivre ensemble et
des comportements qui facilitent le bon voisinage dans nos familles et
quartiers. Car pour eux, la paix se construit d’abord en famille, puis entre
voisins de quartier. Si chaque citoyen est sensibilisé à la culture de la paix
dès le jeune âge, il ne serait plus difficile de faire la paix à l’échelle du
pays.
Karim Togola et ses danseurs estiment qu’il s’agit d’une autre forme de
Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation des artistes. Les
danseurs s’asseyent en formant quatre cercles sur la scène qui représentent,
selon eux les ateliers thématiques du Dialogue inter-Maliens à savoir la
politique et les institutions, les droits humains, le développement économique
et l’école.
Cette œuvre chorégraphique est donc une sorte de reflet de l’actualité en termes de préoccupations de nos compatriotes. Les ateliers de sensibilisation, à la paix et à la cohésion sociale des jeunes de Sabalibougou, qui ont abouti à la création chorégraphique ont été financés par l’ambassade d’Allemagne au Mali à travers son service de coopération : la GIZ Donko Ni Maaya.
Youssouf DOUMBIA
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