
En effet, lors d’une audience
qu’il a eue samedi avec le Premier ministre à Doha, Antonio Guterres a reconnu
que les solutions proposées jusque-là ne « sont pas satisfaisantes».
Ces discussions entre les
deux personnalités se sont déroulées en présence du ministre des Affaires étrangères
et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop et de l’ambassadeur du Mali
auprès de l’ONU, Issa Konfourou.
Selon le chef du
gouvernement, les échanges ont été francs avec le secrétaire général des
Nations unies qui a montré qu’il a une bonne connaissance de l’histoire et de
la géographie du Mali. Et surtout des défis que le peuple malien a eu à relever
dans le passé.
«Ce qui conduit à une meilleure compréhension des tentatives de
division du Mali et de soumission de l’Afrique», en déduit Choguel Kokalla Maïga
qui a affirmé que Antonio Guterres est « convaincu que la situation
actuelle ne donne pas les solutions satisfaisantes».
À l’occasion, le chef du
gouvernement a rappelé à son hôte que la priorité des autorités maliennes est
la sécurité, avant d’insister sur le fait que notre pays tient au respect
strict des trois principes servant désormais de boussole à l’action publique.
«Tout
ce qui peut être fait avec nous doit obéir au triptyque indiqué par notre président
de la Transition», a-t-il déclaré. Dans sa nouvelle posture, le Mali espère la
compréhension de la communauté internationale, avec laquelle le dialogue doit être
maintenu dans le cadre de la Minusma.
« Il faut un dialogue approfondi
avec les ministères concernés, notamment en charge de la Défense et les Affaires
étrangères pour ne pas laisser l’impression qu’un ami, qui est invité, peut
aller où il veut ou qu’on lui fait des restrictions», a commenté le chef du
gouvernement. Il est convaincu qu’en discutant, l’on peut toujours converger
vers des voies qui conviennent aux uns et aux autres.
D’après Choguel Kokalla
Maïga, la lutte contre le terrorisme doit se mener de façon efficace au niveau
de chaque pays. Et pour cela, il faudra travailler à renforcer d’abord les états
au plan bilatéral, de sorte que chacun d’entre eux puisse être suffisamment
solide.
«C’est bien d’avoir une force sous-régionale panafricaine, mais nous ne
souhaitons pas attendre une aide qui vient de l’extérieur pouvant nous amener à
assister à ce que nous avons vu dans certains pays où on a organisé des
missions pendant des années, puis la communauté internationale a décidé un jour
d’arrêter. Et on a vu des citoyens de ces pays quitter leur nation en
s’accrochant à des trains d’atterrissage», a-t-il déclaré.
Le Premier ministre s’est
aussi entretenu avec le vice-Premier ministre du Qatar, Mohammed bin
Abdulrahman Al-Thani. «Nos amis du Qatar sont dans des bonnes dispositions vis-à-vis
du Mali », a déclaré Dr Choguel Kokalla Maïga au sortir de l’audience.
Il expliquera à son hôte que le terrorisme
reste le principal défi auquel notre pays est confronté. Et que ce mal est en
train d’être « vaincu sur tous les plans par les Forces de défense et de sécurité».
Afin de maintenir cette dynamique, notre pays est preneur de « tout ce qui
peut renforcer cette lutte», a fait savoir Dr Choguel Kokalla Maïga qui a aussi
évoqué la situation des réfugiés et des déplacés avec son hôte. Il a souligné
que cette problématique est préoccupe l’état malien au plus haut niveau.
En mission d’un pays à 95%
musulmans, le chef du gouvernement ne pouvait passer sous silence l’approche du
mois de ramadan. Sur le sujet, il s’est agit de voir avec le vice-Premier
ministre comment est-ce que les qataris pourraient appuyer leurs condisciples
maliens.
Le chef du gouvernement a
invité les autorités du Qatar à venir au Mali pour discuter et mieux cerner les
priorités des Maliens. Ce qui permettra également d’identifier les cadres dans
lesquels nos deux pays peuvent travailler ensemble, dans le respect réciproque
de leurs principes.
D’ores et déjà, le chef du gouvernement n’a pas hésité à
rappeler les trois principes conduisant l’action publique au Mali. Des
principes qui, heureusement, «correspondent à la façon dont le Qatar aussi
voient les choses », s’est-il réjoui.
Recevant favorablement cette
invitation, Mohammed bin Abdulrahman Al- Thani a instruit à la direction
Afrique du ministère des Affaires étrangères de rentrer en contact avec
l’ambassadeur du Mali au Qatar pour entreprendre les arrangements nécessaires.
Issa DEMBELE
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Avec une capacité de 15.000 places, ce stade peut accueillir à nouveau les compétitions nationales et internationales.
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Le démarrage imminent des travaux d’une nouvelle tour et d’un nouveau bloc technique marque une étape significative dans le projet de modernisation de cette plateforme considérée comme la vitrine de notre pays. Le coût de l’investissement est de 4,46 milliards de Fcfa, financés par l’A.