Le Général d’armée Assimi Goïta a indiqué que la mise en service de la mine de lithium de Goulamina était une forte aspiration des Maliens, particulièrement ceux de la Région Bougouni. Il a souligné le fait que le lithium est un minerai de plus en plus recherché.
Le Chef de l’État est revenu sur les changements induits par le nouveau code minier qui permet désormais à notre pays de tirer profit de ses ressources. «Les négociations avec les partenaires n’ont pas été faciles, mais au bout nous avons eu ce que nous recherchions», a-t-il confié, ajoutant que ce processus n’aurait pas atteint ce résultat si les Maliens s’adonnaient à des actes qui fragilisent le pays.
Le Président Goïta a expliqué que la mine de Goulamina va stimuler l’économie locale, renforcer les infrastructures et offrir de l’emploi aux jeunes. En effet, plus de 25 milliards de Fcfa seront injectés dans le développement local. Autre avantage est que cette mine offre de nombreuses opportunités aux opérateurs économiques maliens. Le président de la Transition a invité ces derniers à être à la hauteur pour capter le maximum de ressources.
Issa DEMBELE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.