
Les délégations maliennes, burkinabè et nigériennes et les responsables de l’Autorité pour le développement intégré des États du Liptako-Gourma (ALG) en marge des travaux
Les travaux de la 1ère édition du Forum des jeunes se poursuivent à Ouagadougou pour la deuxième journée consécutive sur le thème : «Stratégie régionale de stabilisation de la région du Liptako-Gourma-la voix de la jeunesse : expériences et solutions locales par les jeunes femmes et hommes vivant dans les zones frontalières». La rencontre qui s’achève aujourd’hui fut l’occasion pour le secrétariat exécutif de l’Autorité pour le développement intégré des États du Liptako-Gourma (ALG) d’impliquer les jeunes dans la résolution des crises. C’est pourquoi, elle se fait sienne des messages clés à l’endroit de la jeunesse. Lesquels demandent à écouter les jeunes pour mieux agir ; inclure la jeunesse pour mieux faire face ; voir en elle une force ; insuffler le changement grâce à la jeunesse. L’accent est également mis sur des concepts comme la jeunesse, vecteur de développement ou de déstabilisation ; investir dans la jeunesse pour un développement durable ; outiller les jeunes pour un avenir meilleur. Mais aussi de faire de cette couche le meilleur atout pour une paix durable et d’en autonomiser pour des solutions durables.
Les représentants du Burkina Faso, du Niger et du Mali ont exprimé les difficultés auxquelles les différents pays sont confrontés. Le président du Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso a remercié les autorités des trois pays qui travaillent d’arrache-pied pour permettre l’épanouissement, le bien-être des jeunes. « Cette détermination à nos côtés montre la volonté des dirigeants de voir les jeunes au devant du développement », a reconnu Dialla Moumouni. Selon lui, la jeunesse du Liptako-Gourma n’attend que de meilleures conditions pour libérer son génie créateur.
Pour la secrétaire exécutive du Réseau africain jeunesse, santé et développement du pays des Hommes intègres, ce forum est une bonne initiative parce qu’il permet de trouver des solutions communes aux différentes crises. Rachida Nikiema de dire que cette rencontre est l’occasion de réfléchir aux voies et moyens de mettre fin à l’extrémisme violent. Ajoutant que ce rendez-vous de la jeunesse permet également de porter la voix des jeunes dans les trois États membres du Liptako-Gourma. «Nous animons les séances de sensibilisation en faveur des jeunes qui ont pris des armes», a précisé Rachida Nikiema, affirmant que sa structure travaille pour ramener ceux-ci à la raison. «Et pour s’intégrer dans la vie sociale active afin de promouvoir la paix», a-t-elle fait savoir. De son avis, la paix est un élément capital pour le vivre ensemble.
Abondant dans le même sens, Lalaïcha Maïga, membre de l’Association des scolaires et universitaires du Cercle de Bourem a dit que cette rencontre est importante. «Il est nécessaire qu’à ce niveau que la voix des jeunes puisse être écoutée et entendue au-delà de nos frontières», a-t-elle souhaité. Parlant des solutions, elle a noté qu’au Mali, il y a la stratégie de stabilisation des Régions du Nord et du Centre. Pour Lalaïcha Maïga, il y a la cohésion sociale, le vivre ensemble, la paix et la gouvernance. De même, elle a souligné la pertinence du retour de l’État dans certains endroits afin d’avoir accès aux services sociaux de base.
Enfin, le président du Conseil régional de la jeunesse de Tahoua au Niger a mis l’accent sur les méthodes traditionnelles de gestion des crises. Rachid Zakou a estimé que cela est à l’origine d’une certaine accalmie dans son pays. «Tout ce qu’on fait pour nous, sans nous, est contre nous», a-t-il martelé. Le Nigérien s’est réjoui que l’ALG a compris le problème en impliquant la majorité de la population de la zone. C’est pourquoi, Rachid Zakou a insisté sur la formation professionnelle, l’agriculture et l’élevage pour bouter hors de l’espace de l’ALG les crises multiformes.
Envoyé spécial
Namory KOUYATE
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