Festival de Cannes 2025 : Fatou Cissé présente deux films en hommage à son père Souleymane Cissé

«Bon sang ne saurait mentir». L’adage peut s’appliquer aisément à la situation de Fatou Cissé, la fille de l’illustre cinéaste Souleymane Cissé, décédé le 19 février dernier à Bamako, alors qu’il s’apprêtait à présider le jury de la catégorie long-métrage de fiction du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco).

Publié jeudi 17 avril 2025 à 08:32
Festival de Cannes 2025 : Fatou Cissé présente deux films en hommage à son père Souleymane Cissé

Fatou Cissé marche sur les traces de son père et deux de ses films sont retenus par la 78è édition du Festival de Cannes qui se tient cette année. Ces deux productions cinématographiques intitulées «Hommage d’une fille à son père» et «Furu» ou mariage sont respectivement programmées au Pavillon africain les 13 et  14 mai prochains à Cannes. À travers ces deux œuvres, le Pavillon africain a décidé de rendre hommage à l’illustre disparu.

Le premier film parle de l’icône du cinéma africain, voire mondial, de sa vie, de son parcours et de ses joies et peines dans la réalisation de son rêve. Selon la réalisatrice Fatou Cissé, «Hommage d’une fille à son père» est l’histoire d’un cinéaste racontée par sa fille, notamment celle qui a longtemps admiré et élevé avant tout le monde son géniteur au rang de héros pour l’ensemble de ses œuvres.

Et c’est à travers le témoignage de ses amis, de sa famille et de ses proches collaborateurs que ce film documentaire a été réalisé sur l’enfant de Niamina (Souleymane Cissé) pour montrer au monde combien le cinéma lui tenait à cœur. Le film retrace sa vie, notamment de l’enfance jusqu’au moment où il a été sur le toit du cinéma malien et africain.

La deuxième œuvre cinématographique «Furu», réalisée en 2024, sous l’œil  vigilant de son père restitue l’histoire de deux jeunes filles célibataires.  L’une contrainte par ses parents à se marier pour avoir contracté une grossesse avec son petit ami qui ne peut subvenir à ses besoins et l’autre harcelée par de nombreux prétendants au village pour le mariage.

Après des études de psychologi
e à l’Université de Caen, Fatou Cissé décide de se former dans le métier du tourisme et de voyage au Canada. À son retour, elle se lance dans la communication et crée une agence : «Communication Deli». Après une brève expérience dans la gestion d’une agence de communication, elle opte de définitivement pour le cinéma et rode ses méthodes auprès de son illustre père.

La première responsabilité confiée à elle a été la gestion de l’Union des créateurs et entrepreneurs du cinéma et de l’audiovisuel de l’Afrique de l’Ouest (Ucecao), créée par son père pour rassembler les cinéastes africains. Elle gravira ensuite les échelons pour devenir chargée de mission, puis  directrice de production avant de se lancer dans la réalisation du documentaire retraçant la vie de Souleymane Cissé. Et produira ensuite son deuxième film (Furu).

Amadou SOW

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