Lalla Badi, puisqu’il s’agit d’elle, est décédée hier au Centre hospitalier universitaire Nedir Mohamed de Tizi Ouzou (Algérie). Elle est née certes à Tamanrasset, mais elle est surtout la fille d’un Sahara sans frontières. Décédée à 88 ans, Lalla Badi est comptée parmi les précurseurs du genre musical Tichoumaren, une sorte de blues Touareg dont les thèmes évoquent avec force et tendresse les paysages mythiques du Sahara.
C’est pourquoi, il n’est pas rare d’entendre au Nord du pays que lorsque Lalla Badi chante ou danse, les frontières disparaissent, le désert parle....
Le patrimoine musical malien en général et celui des Touareg en particulier perdent un symbole, une virtuose du Tindi, cet instrument qu’elle joue à la perfection.
Au nom des autorités, le ministre Mamou Daffé a exprimé sa compassion à la famille biologique de l’illustre disparue, à la famille de la culture éprouvée et au public qui l’a connue et aimée.
Autre personnalité à nous quitter, c’est Iyass Ag Ayouba, patriarche de la Communauté Idahasak de Talataye, nous apprend un communiqué signé du chargé de communication du la Communauté. «Le défunt n’était pas seulement le patriarche de la communauté : il était un guide éclairé, un pilier moral, un sage respecté à l’échelle nationale et un symbole vivant de sagesse et de paix», poursuit le communiqué.
Rédaction Lessor
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.