Lancement des opérations, hier, sur le terrain Shaba de Lafiabougou en Commune IV du District de Bamako
Le ministère de l’Élevage et de la Pêche organise du 20 au 28 mars prochain, la 17è édition de l’opération des ventes promotionnelles de bovins à l’occasion de la fête de Ramadan. Cette opération a été officiellement lancée, hier sur le terrain Shaba de Lafiabougou en Commune IV du District de Bamako, par le ministre de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba. C’était en présence du président de l’interprofession de la filière bétail et viande du Mali, Mamadou Abdoulaye Diallo, du directeur national des productions et des industries animales (DNPIA), Diakalia Ouattara ainsi que des membres des organisations professionnelles de la filière bétail/viande.
Cette opération dénommée «Opération Ramadan» se déroulera à Bamako et dans les capitales régionales. Pour cette édition, placée sous le thème : «Accès inclusif à la viande bovine pour la fête de Ramadan», les animaux viennent des périmètres pastoraux et des zones pastorales des Régions de Nioro (Nioro, Diéma), Ségou (Niono, Sokolo, Diabaly) et de Nara. L’objectif est de mettre sur le marché près de 4.180 têtes dont 2.000 dans le District de Bamako. Les animaux sont classés suivant trois fourchettes de prix qui vont de 200.000 Fcfa à 350.000 Fcfa.
L’opération des ventes promotionnelles de bovins se présente comme un véritable levier de la solidarité intercommunautaire qui permet d’assurer l’approvisionnement des populations des grands centres de consommation en animaux de boucherie à des prix abordables, et d’améliorer les revenus des organisations d’éleveurs et d’agro-éleveurs. Selon le ministre Youba Ba, l’organisation de ces ventes promotionnelles traduit aussi l’engagement du gouvernement à fédérer les ressources et les synergies afin de promouvoir les filières de productions animales et de répondre aux besoins de consommation des populations en produits animaux.
À ce égard, il a remercié les groupements et organisations d’éleveurs et d’agro éleveurs qui, encore cette année, ont sacrifié à la tradition en accompagnant le gouvernement dans cette opération malgré le contexte assez difficile. Parlant de la vision de son département pour le sous-secteur de l’Élevage, le ministre Ba a souligné l’augmentation significative de sa contribution au Produit intérieur brut (PIB) par la valorisation des produits animaux, l’amélioration des conditions de vie et la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations en leur offrant des protéines d’origine animale de qualité et des emplois durables.
Aussi, a-t-il réaffirmé, l’engagement de son département à œuvrer pour renforcer les chantiers en cours qui s’inscrivent dans la vision 2063 «Mali kura nietaa sira ka ben san 2063 ma» et la «Stratégie nationale pour l’émergence et le développement durable (Snedd) 2024-2033», la modernisation des infrastructures d’abattage pour produire de la viande saine répondant aux standards internationaux pour l’exportation.
«L’Opération Ramadan» consiste à mettre les producteurs en relation directe avec les consommateurs avec des avantages comparatifs comme l’approvisionnement en animaux dans un rapport qualité/prix très avantageux. Mais aussi par l’acquisition par les populations de bovins de bonne qualité bouchère et à un coût relativement conforme à leur pouvoir d’achat, la régulation du prix des animaux dans l’offre globale en bétail, la garantie des revenus des pasteurs et des agro-pasteurs et la sécurité des opérations de ventes.
Selon le ministre chargé de l’Élevage, la réussite des opérations repose sur la disponibilité et l’accompagnement de tous les acteurs des segments de la filière bétail/viande, des pouvoirs publics et des professionnels de l’élevage. À ce propos, il a invité la population du District de Bamako et des régions à venir s’approvisionner à moindre coût dans les meilleures conditions et à temps opportun. Pour sa part, le représentant des éleveurs, Abba Brahima Ba, a loué la bonne qualité des animaux pour cette édition 2025. Par ailleurs, il a estimé que le nombre d’animaux est inferieur à celui de l’année dernière.
Selon l’éleveur, pour le premier choix, les prix varient de 300.000 à 350.000 Fcfa, le deuxième choix de 250.000 à 300.000 Fcfa et le troisième entre 200.000 et 250.000 Fcfa. Abba Brahima Ba a également fait remarquer que les prix des animaux augmentent chaque année à la production. «Dans l’opération Ramadan, les prix fourchettes sont restés intacts. Nous demandons à revoir ces prix pour les prochaines années», a plaidé le représentant des éleveurs.
Makan SISSOKO
Pour l’exercice 2026, l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) prévoit un budget de plus de 2,510 milliards de Fcfa contre plus de 2,462 milliards de Fcfa en 2025, soit une augmentation de 1,01% pour un montant de près de 50 millions de Fcfa..
Hamadoun Ousmane Bocoum, expert en finance, développement économique et transformation stratégique, vient de publier chez L’Harmattan, son tout premier livre intitulé «Le système financier malien à l’épreuve des crises : une décennie de résistance». En prélude au lancement prévu dem.
L’Association pour le développement et l’appui aux communautés (ADAC), une ONG, a procédé, mardi dernier, au lancement de son projet Renforcer la résilience des populations vulnérables par le lien entre l’aide humanitaire, le développement durable et la consolidation de la paix (RPV-GRN.
Le Centre pour le développement du secteur agroalimentaire (CDA) a tenu, hier au ministère de l’Industrie et du Commerce, la 7è session ordinaire de son conseil d’administration. La réunion a été présidée par le chef de cabinet de ce département, Bréhima Féfé Koné, en présence du d.
Malgré les difficultés rencontrées en 2025, notamment le retrait de certains partenaires et l’insuffisance de financement de la recherche agricole, l’Institut d’économie rurale (IER) a su maintenir son dynamisme, grâce à la résilience et à l’engagement de ses chercheurs..
La 30è session ordinaire du conseil d’administration du Centre national des œuvres universitaires (Cenou) s’est tenue, hier dans sa salle de conférences. La session a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr.