La ville de Mopti a vibré, une dizaine de jours durant, au
rythme de la Biennale. Malgré la situation d’insécurité, cette ville, située à
plus de 600 kilomètres de Bamako, a relevé le défi. Une manifestation qui avait
connu une interruption pendant 5 ans à partir de 2017, après l’édition spéciale
à Bamako. Les forces de défense et de sécurité ont fait la preuve de leur
capacité à assurer la sécurité.
La cérémonie d’ouverture de la manifestation, présidée par
le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, en présence de nombreux membres du
gouvernement, des présidents d’institutions et des diplomates, a eu lieu au
stade Baréma Bocoum plein comme un œuf. En outre, la sous-commission défense et
sécurité de la Commission nationale d’organisation avait mis en place un
dispositif d’escorte des véhicules sur le trajet Bamako-Sévaré. Selon le
colonel Massaoulen Samaké, plus de 1000 hommes ont été mobilisés pour sécuriser
la ville et les participants.
ACCOMPAGNEMENT FINANCIER DES RÉGIONS- Hamane Demba Cissé, le secrétaire général du département en charge de la Culture, qui présidait la Commission nationale d’organisation soulignait l’urgence et l’ampleur des tâches à accomplir. Habituellement, la commission d’organisation dispose de deux ans pour mener à bien sa mission. La Biennale était précédée des Semaines locales pour détecter les talents dans les différentes disciplines (orchestre moderne, ballet à thème, pièce de théâtre, solo de chant, chœur, ensemble instrumental traditionnel et danse traditionnelle). La crème des Semaines locales se retrouvait lors des Semaines régionales, au cours desquelles les troupes peaufinaient leurs prestations.
Le directeur national de l’action culturelle, Alamouta
Dagnoko, explique qu’il fallait loger les 20 troupes régionales et assurer une
programmation conformément à l’ordre de passage des troupes. Sur le plan
financier, chacune des régions et le District a reçu un appui de 10 millions de
Fcfa pour sa préparation. Un mois avant le début de la manifestation, la Région
de Mopti a obtenu 300 millions de Fcfa pour la restauration et la remise en état
des infrastructures comme le stade Baréma Bocoum, la salle Sory Bamba, les neuf
écoles qui ont accueilli les troupes et les salles pour les conférences-débats.
Les troupes de Gao, Tombouctou, Kidal, Ménaka et Taoudenit ont été transportées par avion militaire jusqu’à l’aéroport Amadou Ambodéjo de Sévaré. Sur le plan logistique, il a fallu transporter 2500 matelas pour les troupes et du matériel de sonorisation approprié pour ce type d’évènement. Bref une opération gigantesque.
Ce défi devait être relevé, a indiqué le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, car la tenue de la Biennale artistique et culturelle à Mopti a lancé définitivement la gestion post-crise de cette région qui a tant souffert. Ce succès éclatant montre, si besoin en était, la ferme volonté des autorités de la Transition à transcender les difficultés qui se dressent sur le chemin du pays pleinement engagé dans l’affirmation de sa souveraineté dans tous les domaines.
Youssouf DOUMBIA
Le monde du cinéma malien a salué la comédienne pour son courage, sa détermination, son professionnel et sa créativité.
La 2è session du Comité de pilotage du Programme de réhabilitation du Tombeau des Askia, tenue vendredi dernier au ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, a permis de faire le point des activités réalisées, d’échanger sur les résultats obten.
L’actrice malienne de cinéma, Fatoumata Coulibaly alias FC, a remporté, samedi dernier à Ouagadougou dans la salle de cinéma de Canal olympia de Ouaga 2000, deux trophées à l’occasion de la 9è édition des Sotigui awards.
Quatre de nos compatriotes : Moussa John Kalapo, Mariam Modeste Niaré, Seyba Keïta et Kani Sissoko exposeront leurs œuvres à l’édition 2024 de la Biennale de la photographie. Ces porte-étendards de notre pays se feront un point d’honneur de faire briller la culture malienne au cours de ce .
Soumaïla Sunjata Koly est un acteur pluridisciplinaire du monde de la culture. Artiste, il est écrivain, musicien et cinéaste. Formateur en culture, sport et citoyenneté à la Ligue de l’enseignement en France, il enseigne également le théâtre à l’Université Paul Valery de Montpellier..
Le monde de la presse malienne vient de perdre un de ses illustres représentants. En effet, Aliou Djim a été arraché à l’affection des siens, de ses collègues et auditeurs de radio, lundi dernier, à l’âge de 57 ans. Depuis 1993, il a été de tous les combats pour cette profession..