La délégation malienne conduite par la ministre de la Santé et du Développement social, le colonel Assa Badiallo Touré lors des travaux
La délégation malienne, emmenée
par la ministre de la Santé et du Développement social, le colonel Assa
Badiallo Touré, a activement participé aux travaux. Elle était accompagnée de
responsables des principaux organismes de prévoyance sociale du Mali, notamment
le directeur général de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS), son
collègue de la Caisse nationale d’assurance maladie (Canam), le directeur
général de la Caisse malienne de sécurité sociale (CMSS) et celui de l’Agence
nationale d’assurance maladie (Anam). Y étaient aussi le directeur des ressources humaines du secteur
de la Santé, du Développement social et de la Promotion de la Femme et le
directeur national de la protection sociale ainsi que certains cadres du
département.
Au cours de cette session, les ministres ont notamment examiné et adopté le rapport d’activités du secrétariat exécutif de la Cipres. Ils se sont également penchés sur le rapport du commissaire aux comptes et ont examiné les états financiers de l’organisation. Une décision importante a été prise concernant le Fonds d’investissement africain (FIA) des Organismes de prévoyance sociale, dont l’abandon par la Cipres a été prononcé.
Les ministres ont, par ailleurs,
entériné le renouvellement du mandat de 5 ans de la secrétaire exécutive, Mme
Cécile Gernique Djukam, tout en mettant en place un comité chargé de recadrer
ses missions afin d’optimiser le fonctionnement et l’impact de la Cipres.
D’autres sujets tels que la revalorisation de l’indemnité de départ à la
retraite et des avantages accordés aux membres des organes de l’organisation
ont également été abordés.
Profitant de sa participation à
cette session, la ministre Assa Badiallo Touré a saisi l’occasion pour
s’entretenir bilatéralement avec ses homologues des autres pays membres. Ces
échanges ont permis de renforcer les liens de coopération entre le Mali et ses
voisins au sein de la Cipres, dans l’objectif de mutualiser les expertises et
les bonnes pratiques en matière de protection sociale. Il est à noter que le Mali
est à jour dans le paiement de ses cotisations à l’organisation.
La Cipres compte aujourd’hui 26
organismes de protection sociale et a pour mandat d’assurer la surveillance et
le contrôle de la gestion de ces organismes au sein des États membres, afin de
prévenir tout risque de déséquilibre financier et garantir la pérennité des
régimes de prévoyance sociale dans la région.
Ibrahim GUINDO
Conseiller technique à la Canam
Rédaction Lessor
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.