Les locaux du Musée national du Mali ont abrité jeudi
dernier la remise de 5 œuvres d’art de sculpture en marbre et en bronze. C’était
en présence du chef de cabinet du ministère de l’Artisanat, de la Culture, de
l’Industrie hôtellerie et du Tourisme, Yamoussa Fané, du directeur général du Musée national, Daouda Keita, des
professeurs d’art et d’un parterre d’élèves et étudiants.
Cette donation a été faite par l’artiste français, Nicolas
Stomboli. Parallèlement à cette remise, il y a eu un vernissage au cours duquel
d’autres objets d’arts ont fait l’objet
d’échanges sur des thèmes. Les thèmes abordés à travers cette exposition sont,
entre autres, l’entente, le bonheur, le paradis, le conflit, le désordre,
l’absurdité. Cette densité thématique rend d’ailleurs les œuvres inclassables.
«L’art n’a pas de frontière». L’acte du sculpteur français
est la parfaite illustration de cette formule. C’est dans le souci de donner
une dimension variée au Musée national que Nicolas Stomboli lui a offert ces
importantes productions de notoriété internationale. «Un geste très fort et très
significatif», a souligné le directeur du Musée national du Mali.
«Un geste
d’invitation pour des cas similaires. Et une sorte d’émulation qui va nous
enrichir en matière d’objets», a laissé entendre le représentant du ministre.
Pour Yamoussa Fané, cet acte doit être un exemple pour toutes les personnes qui
ont des trésors cachés. Le Musée, a-t-il poursuivi, est le lieu privilégié pour
conserver et exposer les œuvres d’art.
Le donateur du jour a précisé qu’il a un grand amour pour le
Mali. Même si l’influence de l’écrivain malien Amadou Hampaté Ba a considérablement
nourri cette admiration pour notre pays, Nicolas Stomboli a fait savoir que les
œuvres d’art se décrivent elles-mêmes. «L’auteur peut, par souci de situer les
autres, essayer de donner un titre ou des notes explicatives. Mais cela ne
fait pas de l’œuvre sa propriété, elle appartient au public et au temps »,
a-t-il fait comprendre.
«C’est aussi d’ordre écologique. L’art a besoin d’une
certaine mutation. Il faut reprendre du passé et ajouter du nouveau», a ajouté
l’artiste français. En plus du plastique, les objets de Nicolas Stomboli sont
faits à partir du marbre. Il a justifié cet usage par la disponibilité de cette
matière en Europe.
Entre l’art et la
philosophie, les signatures du sculpteur Stomboli s’installent et donnent le
libre choix à l’admirateur. Elles sont le résultat d’une combinaison de
plusieurs matières, mais le plastique est dominant. Après le vernissage, une
conférence-débat a conclu les activités lors desquelles, les participants ont
su déchiffrer l’énigme des œuvres présentées.
Chaka KEÏTA
Rédaction Lessor
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