«A. A», sont
les initiales de ce quadragénaire qui vient d’être déféré au parquet pour « vol
avec effraction ». Cet individu était
spécialisé dans la commission de cette infraction à Yirimadio, quartier
populaire de la périphérie du District de Bamako.à l’image de nombre de voleurs
de son acabit qui choisissent un créneau pour sévir, lui ne jurait que par les
téléphones portables haut de gamme, les ordinateurs du même type, les tablettes
et autres. Cependant, si quelque chose le différenciait des autres voleurs de
sa trame, c’est le fait qu’il ciblait toujours l’habitacle des véhicules en
stationnement pour commettre son forfait.
Et la liste de ses victimes s’allongeait au fur et à mesure que le temps passait. Heureusement, depuis quelques jours, ces dernières peuvent souffler avec l’interpellation du malfaiteur qui avait quasiment coupé le sommeil aux propriétaires de voiture dans son quartier. En effet, le bandit vient de tomber le 30 novembre dernier quelque part à Missabougou entre les mains des éléments du Commissaire Principal de police Modibo K, Diarra du commissariat de Yirimadio (ex 13ème arrondissement).
Une plainte de
trop- L’interpellation de ce malfrat fait suite à la plainte d’une victime à qui il
avait dérobé une tablette (ordinateur à dimension réduite) avant de
disparaître sans laisser de traces. Comme il en avait l’habitude, le malfrat
avait réussi à ouvrir la voiture de sa victime en stationnement pour y dérober
l’appareil. Par malheur pour le voleur,
la plainte de cette victime était une de trop. Les limiers en avaient
certainement d’autres avec des similitudes qui ne laissaient place que peu de
doute sur le fait que tous les vols avaient été commis quasiment par la même
personne, avec le même mode opératoire.
Disposant de
bribes d’informations sur le bandit, les limiers se sont donnés le temps avant
d’agir. Histoire de réunir les informations dont ils disposaient à propos de
cet individu. Ils ont tissé leur toile tout autour des endroits où le bandit
est susceptible d’opérer. Traqué discrètement, le voleur a été coincé et
interpellé quelque part à Missabougou. Il avait été localisé par traçage de son
butin qu’il avait encore sous la main à la recherche d’un éventuel acquéreur.
C’est ainsi
que AA a été conduit dans les locaux des policiers pour y être entendu. Entre
temps, les limiers ont perquisitionné son domicile et y ont mis la main sur dix
ordinateurs et deux téléphones portables, haut de gamme. Questionné par les OPJ, le voleur qui, au
départ tentait de résister, a finalement craqué, en avouant les faits. Mieux,
il s’est montré coopératif en dénonçant des complices en fuite.
Son aveu et les butins retrouvés chez lui à la suite de la perquisition étaient des preuves solides pour l’envoyer au tribunal de grande instance de la Commune VI pour répondre de l’accusation « vol avec effraction ». Une fois de plus, les autorités policières ont mis l’occasion à profit pour inviter la population à collaborer d’avantage, afin de circonscrire l’insécurité dans la cité.
Tamba CAMARA
Les vérificateurs mandatés ont décelé un trou financier dans les caisses de la mairie. Devant les juges les accusés se sont défendus, expliquant que l’argent a été utilisé pour les dépenses normales.
La session spéciale sur les crimes économiques et financiers a jugé une quinzaine d’accusés dont A. Sissoko, l’intérimaire du défunt maire principal de Sitakily (Région de Kayes).
La semaine dernière, le commissariat de police de Quinzambougou a mis le grappin sur un individu en possession d’arme à feu, de munitions et de produits psychotropes à Bakaribougou, un secteur relevant de leur compétence en Commune II du District de Bamako. Identifié comme « IM », cet indiv.
Contrairement à de nombreux autres voleurs, lui ne jurait que par les billets de banque. Cette obsession pour les « espèces » l’a fait perdre face aux policiers.
Ils écumaient plusieurs quartiers de la commune dans laquelle ils opéraient et terrorisaient les habitants. Ces derniers poussent désormais un ouf de soulagement.
Le procès de l'affaire libyenne s'est ouvert ce lundi 6 janvier à Paris. Il s’agit du dossier de financement illégal de la campagne présidentielle de 2007 par des fonds libyens impliquant l’ancien président Nicolas Sarkozy et autres.