L’annonce a été faite ce mardi 25 mars 2025 par le gouverneur de la Région de Ménaka, le colonel-major Lanzéni Konaté, à travers un communiqué, tout en prévenant que «passé ce délai de rigueur, les intéressés s’exposeront à des sanctions prévues par la réglementation en vigueur».
Pour rappel, le gouverneur de la Région de Ménaka avait menacé, à travers une décision rendue publique le lundi 10 mars dernier, de priver 151 enseignants de leur salaire à partir du 1er avril 2025 pour abandon de poste. Le colonel-major Lanzéni Konaté a indiqué avoir invité dans la même lettre le 22 février 2025 les enseignants en abandon de poste de rejoindre leurs établissements au plus tard le 3 mars 2025.
Cette décision intervient après une rencontre tenue à la mairie de Ménaka le 27 janvier 2025 portant sur leur absentéisme et une réunion le 20 février 2025, relative aux mesures à prendre face à leur comportement.
Cette invitation de la part de l’exécutif régional envers les enseignants connaitra un dénouement heureux suite à la visite d’une forte délégation du collectif des enseignants chez le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga, le lundi 17 mars 2025. Cet entretien s’est tenu sur le retour de l’administration et des services sociaux de base à Ménaka. Un exercice d’écoute et un cadre de concertation que le porte-parole du collectif des enseignants Fousseyni Koné a positivement reçus.
Comme doléances, le collectif avait souhaité le déplacement sécurisé des enseignants de Bamako à Ménaka, la possibilité d’évacuation en cas de maladie, des traitements particuliers en termes de logement et de vivres, ainsi que le renforcement de la communication.
Souleymane SIDIBE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.