Les trois mètres de cette marque ne coûtent que 12.000 Fcfa
Nama
Keïta ne porte que le basin à l’occasion de la fête d’Aïd el-Kébir. Il achète
ses tissus dans une boutique à Kalaban Coura en Commune V du District de
Bamako, où nous l’avons retrouvé mercredi dernier. Parcourant du regard les
tissus afin de trouver son choix, Nama Keïta soutient que «Foroto basin»
(sobriquet du propriétaire des lieux) propose des produits de qualité et à des
prix abordables. Les trois mètres de cette marque ne coûtent que 12.000 Fcfa
contre 30.000 Fcfa chez d’autres vendeurs. «Ça nous soulage car nous n’avons
pas les moyens. Franchement, l’initiative de ce boutiquier est à saluer»,
commente-t-il.
Cette
boutique est spécialisée dans la vente de basin à l’allure getzner. Selon son
propriétaire, Soya Bathily alias «Foroto Basin», ses produits sont très
appréciés lors des fêtes. «C’est ma propre marque. Mes marchandises viennent de
la Chine et de l’Autriche. Je ne cherche pas assez d’intérêt sur mes
articles. Par exemple, si j’ai eu la balle de basin à 100.000 Fcfa, je le vends
à 150.000 Fcfa», confie-t-il. «Pendant les périodes de fête, les acheteurs sont
davantage nombreux», ajoute ce jeune opérateur économique qui offre des basins
aux nécessiteux à l’occasion des fêtes musulmanes.
Mme
Sangaré Siabou Sacko et sa famille s’habillent en basin durant la fête de
Tabaski. Pour elle, c’est un vêtement qui symbolise l’élégance. «Quand tu
portes ce tissu, partout où tu vas, tu es considérée comme une vraie femme
africaine. Tu es valorisée», soutient Mme Sangaré, avant d’indiquer qu’elle
préfère les basins teints par nos teinturières. À défaut, elle se contente des
modèles getzner qui sont déjà teintés. Notre interlocutrice pense qu’il faut
valoriser les basins teints, surtout les «lomassa», pour promouvoir notre
culture.
Mamadou
Niangadou a une boutique de vente de basin à Banconi. Le prix de ses produits
varie entre 3.000 et 10.000 en fonction de la qualité. Il importe sa
marchandise de l’Allemagne et de la Russie. Il se plaint qu’il n’y a pas de
marché en cette période, les clients viennent au compte-gouttes. Selon lui,
cette timidité est due au contexte économique.
«Avant, les gens venaient
acheter des basins chers pour la fête, mais actuellement ils viennent peu et
ils achètent moins», affirme le commerçant qui a tout de même réduit les prix
des produits. Par exemple, il cède le basin qu’il vendait 5.000 à 4.000 Fcfa.
Mamadou
Diawara, vendeur de tissus, est aussi nostalgique des fortes affluences des
années passées. «Les prix des produits ont baissé. Le basin surnommé Bonheur
est vendu au maximum 4.000 Fcfa contre 5.000 l’année précédente. Mais les
clients manquent d’argent», dit-il.
Fatoumata Kamissoko
Rédaction Lessor
Dans un communiqué fait le 20 novembre 2025, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a informé la population de la reprise officielle des activités au niveau du service prémium du « e-passeport AES », dès le lundi 24 novembre 2025 à partir de 7 heures 30 minutes..
Il y a eu une première rencontre d’information et de sensibilisation qualifiée de préconsultation. Puis la consultation publique proprement dite relative à l’Étude d’impact environnemental et social (EIES) pour l’exploitation d’or et des substances minérales du groupe 2 du permis d.
L’Agence nationale d’assistance médicale (Anam) a tenu, hier à son siège, la 24è session ordinaire de son conseil d’administration. C’était sous la présidence de la ministre de la Santé et du Développement social, le Colonel-major Assa Badiallo Touré, en présence du ministre du Tra.
La Caisse nationale d'assurance maladie (Canam) poursuit ses missions avec détermination dans un contexte de réformes structurelles, d’amélioration du cadre règlementaire et de modernisation des systèmes d’information..
La Direction générale du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence (DGCC) a annoncé ce jeudi 20 novembre sur sa page facebook la saisie d'une mini-citerne d’essence. Les personnes impliquées dans cette affaire ont été mises sous mandat de dépôt.
Au cours des travaux, les membres du comité ont abordé plusieurs sujets comme la situation sécuritaire de la région à travers une panoplie de thématiques, entre autres, les incivilités, la délinquance et les crimes, la tenue de manifestations publiques et leur encadrement, l’état sécuri.