Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, accompagné de plusieurs membres du gouvernement, a pris part à la cérémonie funèbre. Y étaient également les représentants de la Coordination des chefs de quartier et les personnalités politiques et religieuses du pays. Cette présence des autorités de la Transition témoigne de la reconnaissance et de la gratitude de l’État envers l’illustre disparu.
Le doyen Souleymane Niaré était connu pour son attachement à la cohésion sociale et l’unité du Mali. Il assumait jusqu’à son décès les fonctions de chef des Niaré, Niakaté et celui des familles fondatrices de Bamako. Tout au long de son existence, l’ancien professeur d’anglais a su concilier tradition et modernité partout où il a enseigné, notamment à Gao, Koulikoro, Kolokani et Bamako.
Souleymane Niaré attendait son intronisation après le décès de son aîné Dramane Niaré le 22 avril 2023 à l’âge de 81 ans à Paris (France) des suites d’une longue maladie. Faut-il rappeler que Dramane Niaré avait été intronisé le jeudi 13 octobre 2016, succédant ainsi à Modibo Niaré.
Il était le 10è chef traditionnel des Niakaté-Niaré. Sa dernière sortie en public remonte au 11 novembre dernier lors de la deuxième édition des légitimités traditionnelles au Centre international de conférences de Bamako. Cette Journée nationale constitue une occasion pour les autorités de la Transition de réaffirmer la considération qu’elles ont toujours témoignée à l’égard de ces leaders qui tirent leur légitimité de nos us et coutumes. Une manière de renforcer leur rôle dans la conduite des affaires publiques au plan local.
Pour rappel, le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a consacré le 11 novembre comme Journée nationale des légitimités traditionnelles par décret n°2022-0128/PT-RM du 4 mars 2022. Son objectif est de contribuer à mieux exploiter le système de gouvernance des légitimités traditionnelles pour promouvoir la paix, la cohésion sociale et soutenir la refondation de l’État.
Souleymane SIDIBE
La semaine dernière a été particulièrement bouleversante pour l’opinion publique malienne en raison de plusieurs actes terroristes (attaques, incendies de véhicules de transport et de citernes) délibérément filmés et diffusés sur les réseaux sociaux pour accentuer la peur des populatio.
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