Cette visite d’amitié et de travail est la suite d’une invitation du ministre des Affaires étrangères de la République populaire de Chine, Wang Hi, à son homologue Abdoulaye Diop. Elle participe également de la vision commune et de la volonté partagée des deux autorités de voir les excellentes relations historiques entre les deux pays en les intensifiant et les diversifiant davantage.
Cela, dans une nouvelle dynamique de pragmatisme et de solidarité, en vue d’une coopération gagnant-gagnant au service du développement économique en faveur de nos États et peuples respectifs.
Les relations avec la Chine sont sous-tendues par une coopération en plein essor. Il s’agit entre autres d’une coopération historique, car la Chine et le Mali ont établi des relations diplomatiques et de coopération depuis notre accession à l’indépendance dans les années 1960.
Depuis cette date, la coopération entre les deux pays dans les domaines politique, économique, culturel, sanitaire et militaire ne cesse de se développer. Faut-il souligner que la Chine est l’un des premiers partenaires du Mali.
Souleymane SIDIBE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.