
Des administrateurs lors de la cérémonie d’ouverture des travaux
La rencontre était présidée par le conseiller technique au ministère de
la Santé et du Développement social, Abdelaye Keïta. C’était en présence du
directeur général adjoint du LNS, Dr Seydou M. Coulibaly, et l’ensemble des
administrateurs. Cette année, le
projet de budget est arrêté en recettes et en dépenses à un peu plus de 8,72
millions de Fcfa, contre un peu plus de 1,08 milliard de Fcfa en 2023, soit une
diminution de 19,38%.
Selon le directeur
général adjoint de l’établissement, cela est dû à la non satisfaction en 2023
d’une demande auprès des services de douanes dans le cadre de la mise en œuvre
de l’arrêté interministériel N°0345/MS-MF-MEIC-MEP-MA du 13 février 2008. Il a
expliqué que c’est ce qui a fait que les prévisions sur les ressources propres
sont passées de 342 millions de Fcfa en 2023 à 170, 6 millions de Fcfa cette
année. Il a aussi indiqué que son établissement a fait une mobilisation globale
des recettes de 70% et les dépenses ont connu un taux d’exécution de 97%.
Les grands
évènements de l’année ont donc été le maintien de l’accréditation ISO/CEI-1725
pour les activités d’essai en produits pharmaceutiques, l’amélioration du
concept de surveillance de la qualité des produits par l’intensification du
contrôle des médicaments grâce à la surveillance post-markéting. Mais aussi le
contrôle de qualité des eaux des unités agréées de production d’eau en sachets,
ainsi que le contrôle de qualité des plats cuisinés de certains hôtels de la
place.
Pour la surveillance
classique de la qualité des produits, 2.350 échantillons ont été analysés en
2023. Sur lesquels, on a enregistré 1.016 échantillons de médicaments analysés
avec 1,1% de non conformité pour absence de principe de sous dosage en principe
actif, d’essais divers hors spécifications et de défauts
technico-réglementaires. Il y avait aussi 799 échantillons d’aliments et de
boissons pour lesquels, les analyses ont révélé un taux global de non
conformité de 33,6%. Sur les 535 échantillons d’eau qui ont été analysés, il y
a un taux de non conformité de 30%. Et les eaux de puits ont présenté le taux
le plus élevé de non conformité avec 79%.
Au-delà de ces
réalisations, Dr Coulibaly a énuméré des difficultés. Il s’agit de
l’insuffisance de ressources financières pour l’acquisition d’équipements et de
la problématique de maintenance curative et préventive des équipements. Mais
aussi d’autres difficultés techniques et financières pour participer
annuellement à un maximum d’essais inter comparaison et d’essais d’aptitude
indispensable au maintien de l’accréditation au référentiel 17025 ainsi que des
difficultés d’accès aux structures certifiées pour calibrer et qualifier leurs
équipements conformément aux exigences normatives.
Le président du conseil d’administration s’est totalement réjoui des grandes réalisations faites qui prouvent à suffisance les capacités de résilience du LNS. Pour cela, il a en appelé aux orientations utiles des administrateurs pour les mesures qui s’imposent et d’indiquer des axes stratégiques pour mieux protéger les populations contre les produits de mauvaise qualité. Concernant les ambitions du laboratoire, le conseiller technique au ministère en charge de la Santé a invité les administrateurs a examiné ces aspects avec tout l’accompagnement nécessaire.
Fatoumata NAPHO
À l’instar de la communauté africaine, notre pays célèbre aujourd’hui la Journée africaine et Journée mondiale de lutte contre le paludisme sous le thème : «Le paludisme s’arrête avec nous réinvestir, réimaginer, raviver»..
De nombreuses femmes arrivent difficilement à concilier travail et ménage. La situation est encore plus stressante et épuisante pour celles qui doivent parcourir un long trajet pour rallier leur lieu de travail.
Tout est bien qui finit bien. Le comité syndical du Centre hospitalier universitaire (CHU) Gabriel Touré, affilié au Syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille (SNS-AS-PF) et le personnel de l’établissement poussent un grand ouf de soulagement après.
Il arrive qu’une grossesse ne soit pas viable malgré un test de grossesse et des signes classiques. Il s’agit là d’un œuf clair. Dr Daouda Camara gynécologue obstétricien au Centre de santé de référence (Csref) de Kati dit que seule une échographie démontrera l’absence de l’embry.
La sentinelle a décelé des non-conformités dans le contrôle de qualité de certains produits, notamment des médicaments, des aliments, boissons et eaux.
Certaines personnes ne tolèrent pas le lait et les autres produits laitiers. On parle alors d’une intolérance au lactose. Dr Ousmane Diarra, hépato gastro-entérologue et enseignant-chercheur au Centre hospitalier universitaire (CHU) Bocar Sidy Sall de Kati explique que l’intolérance au lact.