Selon la cellule de communication du département, cet événement, organisé par le ministère, est placé sous le haut patronage du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. L’activité se tiendra du 25 au 27 juin au Centre international de conférence de Bamako (CICB).
Au cours de la conférence, le ministre chargé de la Communication a souligné le soutien essentiel de la presse pour la réussite de cet événement majeur, qui vise à promouvoir l’innovation et la transformation digitale. Alhamdou Ag Ilyène n’a pas manqué de présenter les grandes lignes de cette activité, soulignant son importance cruciale dans le contexte actuel de transformation numérique.
Le patron du département en charge de la Communication a décrit cet événement comme une plateforme de rencontre, d’échange et de collaboration entre tous les acteurs du secteur, avec pour objectifs de promouvoir l’innovation. Mais aussi de renforcer la sécurité, moderniser l’administration et favoriser le développement économique, tout en mettant un accent particulier sur la promotion du genre et l’apprentissage digital.
Alhamdou Ag Ilyène a également évoqué les enjeux stratégiques du numérique pour le développement et la modernisation de la société malienne, mettant en avant la participation des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).
La République du Niger, qui est l’invitée d’honneur de cette édition, sera au cœur des échanges. Le ministre chargé de la Communication a exhorté les participants à témoigner de l’hospitalité malienne à leurs invités et à s’investir pleinement pour faire de cette semaine un succès incontestable.
Souleymane SIDIBE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.