
De la gauche vers la droite : Le directeur général de l’ESJSC, Aboubacar Abdoulwahidou Maïga, les ministres Pr Bouréma Kansaye et Alhamdou Ag Ilyène
La 2è édition des Journées scientifiques des sciences de l’information et de la communication (Jossic) se tient à l’École supérieure de journalisme et des sciences de la communication (ESJSC) sous le thème : «Les médias face aux mutations en Afrique : enjeux, défis et perspectives».
Les travaux ont été lancés, hier, par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Bouréma Kansaye, en présence de son collègue de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, Alhamdou Ag Ilyène, et d’autres invités de marque.
Ce cadre d’échanges de deux jours
vise à créer une opportunité de rencontres et de confrontations intellectuelles
entre professionnels des médias et de la communication, communauté
universitaire, mais aussi les décideurs publics et le monde des ONG. Cet espace
aborde quatre axes principaux. Il s’agit des : «Médias face aux régimes de
Transition en Afrique», «Journalisme et communication à l’heure du numérique»,
«Médias et conflits» et «Politique de communication et dynamique de paix et de
développement». à ce rendez-vous scientifique, il est prévu 54 communications
contre une trentaine lors de la précédente édition. Les panelistes sont des
experts africains, y compris des Maliens.
Le directeur général de l’ESJSC a
souligné que l’information représente un maillon essentiel de la souveraineté
d’un État. Il a insisté sur la maîtrise par l’État de la façon dont son peuple
s’informe et consomme l’actualité. Malheureusement, a regretté Aboubacar
Abdoulwahidou Maïga, les Africains sont les plus grands consommateurs
d’informations fournies sans aucune piste par des médias des quatre coins du
globe. Et d’espérer que ces journées apporteront de meilleurs éclairages sur le
rôle des médias africains face aux changements que notre planète connaît. «Nous
attendons également des pistes de solutions devant aider à adapter nos
politiques et stratégies d’information et de communication à nos besoins
spécifiques», a indiqué le patron de l’ESJSC.
Le ministre de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique a expliqué que le thème pose des
questions centrales pour notre continent. Pr Bouréma Kansaye a rappelé que
l’Afrique cristallise de plus en plus l’attention des médias du monde. «Nous
sommes conscients que notre continent est devenu le champ d’affrontement de la
guerre informationnelle qui est difficilement perceptible, mais dévastatrice»,
a-t-il prévenu.
L’ancien recteur de l’Université
des sciences juridiques et politiques (USJPB) a déploré que l’actualité a pu
faire des médias d’aujourd’hui de véritables sources de préoccupation pour
nombre d’États africains. En raison, selon lui, de leur utilisation détournée à
des fins de propagande, de désinformation, de déstabilisation et de diffusion
de messages haineux ou de valeurs post-humaines, antivaleurs, opposés à nos
intérêts.
Le chef du département en charge
de l’Enseignement supérieur a souligné que la prolifération des médias en
ligne, surtout sur les réseaux sociaux, a rendu les choses encore plus
complexes. Il a relevé que l’information doit être le travail des
professionnels conscients des conséquences de leurs productions sur leurs
sociétés surtout en temps de crise.
Pour sa part, le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration a témoigné de l’importance que le gouvernement accorde à la presse. Selon lui, c’est un métier exigeant qui peut changer le monde en bon ou mauvais si celui qui l’exerce le souhaite. Alhamdou Ag Ilyène a exhorté les professionnels des médias à avoir le sens de l’éthique. Autrement dit le ministre chargé de la Communication a invité la presse à plus de responsabilité et de professionnalisme.
Mohamed DIAWARA
Un record historique pour la musique africaine francophone. Notre compatriote Fatoumata Diawara vient de franchir la barre des 407 millions de streams, faisant d’elle l’artiste féminine francophone africaine la plus écoutée au monde.
La perception des frais de déplacement ou motivation ou de façon plus prosaïque «per diem», le manque de formation adéquate, la baisse de niveau des journalistes et le manque de moyens financiers des structures médiatiques nuisent fatalement à l’image de la presse malienne.
Dans le cadre des opérations de surveillance aérienne et sur la base de renseignements précis, les Forces armées maliennes ( FAMa ) ont pris en filature et traité un véhicule Pick-up, ce jeudi 18 septembre, à Yenchechi dans la Région de Kidal.
Dans le cadre du projet «Enfants et médias», porté conjointement par l’Unicef et l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap), l’Unicef a lancé, hier à son siège, la cérémonie d’investiture du Réseau des enfants journalistes..
Dans la salle de conférence du gouvernorat, le directeur de cabinet du gouverneur Mohammar A. Haïdara a procédé mardi dernier au lancement officiel de la 4è édition de la Semaine nationale de la réconciliation (Senare)..
En prélude de la Biennale artistique et culturelle Tombouctou 2025, la Semaine régionale de Gao ou phase régionale a démarré, lundi au Stade Kassé Keïta, sous la présidence du directeur de cabinet du gouverneur de la 7è circonscription administrative du Mali, Mamadou Diakité..