Ces équipements permettront aux bénéficiaires d’avoir leur autonomie
La cérémonie a été présidée par le directeur exécutif de l’AJDM, Soma Doumbia,
en présence du représentant de la direction nationale de la promotion de la
femme, de l’enfant et de la famille, Abdoulaye Sanogo.
C’est
la 9è édition de cette initiative qui vise à contribuer au développement du
pays en offrant du matériel de travail à des jeunes Maliennes. L’AJDM, selon
Soma Doumbia, est une organisation non gouvernementale dont la vocation est la
promotion de la jeunesse au Mali. Depuis 1997, elle a appuyé plus de 40.000
filles (aides ménagères, vendeuses ambulantes) et d’autres couches vulnérables
dans le District de Bamako et dans les Régions de Sikasso et Ségou.
Pour le directeur exécutif de l’AJDM,
ces équipements offerts aux migrantes formées en couture, tatouage, maquillage
et restauration, leur permettront d’avoir leur autonomie. Le projet d’appui à
l’insertion socio-économiques et à l’amélioration des conditions de vie des
filles mères et des filles migrantes vulnérables est réalisé, grâce à l’appui
de la Fondation d’Auteuil et le soutien financier de la Fondation vers
l’Afrique (FVA) pour un montant d’environ 107 millions de Fcfa.
Ce fonds a permis de doter chacune des jeunes couturières d’un kit d’une valeur
de 100.000 Fcfa et d’une enveloppe du même montant. Le kit comporte une machine
à coudre, des pièces de rechange, des pagnes de trois mètres, des tabourets et
une table. Pour les restauratrices, chacune d’elles a reçu un kit d’une valeur
de 100.000 Fcfa, composé de marmite, de tasses, de seaux, d’assiettes, de bols,
de fourneaux et d’une glacière. Chacune des restauratrices a aussi perçu une
enveloppe de 100.000 Fcfa comme fonds de démarrage de leurs activités.
20 actes de naissance ont aussi été remis aux personnes qui n’en ont pas.
Pour sa part, Abdoulaye Sanogo a témoigné de sa gratitude à l’AJDM pour son engagement en faveur des femmes et des jeunes filles et à tous ceux qui œuvrent pour le bien-être de la femme, de l’enfant et de la famille au Mali.
Oumou SACKO
Rédaction Lessor
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.